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Les chercheurs ont constaté qu'entre 1990 et 2017, le nombre d'enfants décédés des suites d'une infection des voies respiratoires basses a diminué de 65,4 %, passant de 2,3 millions à 808 920. Ce nombre représentait 15 % du total des 5,4 millions de décès d'enfants en 2017. La majorité des décès dus aux infections des voies respiratoires basses surviennent en Inde (185 429 décès), au Nigeria (153 069) et au Pakistan (40 480). L'incidence des infections des voies respiratoires basses a également diminué de 32,4 %. Malgré la diminution de la mortalité et de l'incidence, les infections des voies respiratoires basses restent à la traîne comparativement à d'autres maladies infectieuses comme le tétanos et la rougeole. Parmi les facteurs qui ont le plus contribué à la réduction de la mortalité, mentionnons l'augmentation de la vaccination contre Haemophilus influenza de type b (responsable d'une diminution de 11,4 %), les pneumocoques (diminution de 6,3 %) et une diminution de l'exposition à la pollution atmosphérique domestique (diminution de 8,4 %). Les chercheurs concluent que, bien que la réduction globale de la mortalité due aux infections des voies respiratoires basses observée entre 1990 et 2017 constitue une réalisation importante, il faut également renouveler les efforts pour faire en sorte que ces chiffres continuent à diminuer.Source :GBD 2017 Lower Respiratory Infections Collaborators. Quantifying risks and interventions that have affected the burden of lower respiratory infections among children younger than 5 years: an analysis for the Global Burden of Disease Study 2017. 30 Oct 2019. Lancet https://doi.org/10.1016/S1473-3099(19)30410-4