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Des scientifiques de l'Université de Yale ont rassemblé un échantillon restreint de sujets, et scanné cinq régions différentes de leur cerveau en utilisant la tomographie par émission de positions (PET) afin de mesurer les niveaux des récepteurs du glutamate mGluR5 (metabotropic glutamate receptor 5) qui sont présents dans toutes ces régions, et qui jouent un rôle dans un certain nombre de fonctions comme le sommeil et la mémoire.Trois groupes de 29 personnes ont été créés : patients atteints de SSPT, patients souffrant d'un TDM et patients ne présentant ni signes, ni symptômes de ces troubles. Les chercheurs ont découvert que les personnes atteintes de SSPT présentent des niveaux plus élevés de mGluR5 ("disponibilité" de mGluR5) à la surface de leurs cellules cérébrales dans les cinq régions du cerveau examinées par rapport aux témoins sains et une plus grande disponibilité de mGluR5 dans trois régions du cerveau par rapport aux participants souffrant de TDM. En outre, il existe un lien entre la disponibilité de mGluR5 et les idées suicidaires chez les personnes atteintes de SSPT, mais pas parmi celles souffrant de dépression, avec ou sans pensées suicidaires.Ces résultats suggèrent que mesurer le taux de mGluR5 pourrait représenter une nouvelle façon d'identifier et de traiter les personnes à risque avant qu'elles n'attentent à leur vie.(référence : PNAS, 13 mai 2019, doi : 10.1073/pnas.1818871116)https://www.pnas.org/content/early/2019/05/07/1818871116