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Les chercheurs ont analysé les données médicales et sociétales de 20 503 adultes, âgés de 16 à 64 ans, vivant en Angleterre et ayant participé à des enquêtes nationales de morbidité psychiatrique en 1993, 2000 et 2007. Les participants ont également rempli un questionnaire qui évaluait s'ils avaient éprouvé des symptômes névrotiques lors de la semaine écoulée.Premier constat, la prévalence des personnes logeant individuellement en 1993, 2000 et 2007 était respectivement de 8,8%, 9,8% et 10,7%. Cette augmentation est attribuée au vieillissement de la population, et à la baisse des taux de mariage et de la fécondité. Autre observation : lors des trois mêmes années prises en considération, les taux de troubles mentaux communs étaient respectivement de 14,1%, 16,3% et 16,4% chez les participants. Et pour chacune des trois années, quels que soient l'âge et le sexe, il existait une association positive entre le fait de vivre seul et les pathologies examinées dans cette étude, le risque étant augmenté de 69% en 1993, de 63% en 2000 et de 88% en 2007.Globalement, la solitude explique 84% de la corrélation entre le fait de vivre seul et celui de souffrir d'un trouble mental commun.(référence : PLOS ONE, 1er mai 2019, doi : 10.1371/journal.pone.0215182)https://journals.plos.org/plosone/article?id=10.1371/journal.pone.0215182