Ces constats ont été établis après un examen complet de la vue et de la rétine des participants à l'étude dont 59 personnes, âgées en moyenne de 69 ans, qui avaient reçu un diagnostic de la maladie de Parkinson deux ans auparavant mais qui n'avaient pas encore commencé à prendre des médicaments au moment de l'étude, et 54 personnes du même âge en bonne santé. Chaque couche de la rétine a été photographiée en haute résolution via des ondes lumineuses.

En outre, 28 des participants atteints de la maladie ont également passer un PET-scan pour mesurer la densité des cellules productrices de dopamine dans le cerveau.

Les scientifiques ont remarqué une diminution de la rétine, et plus particulièrement sur deux des cinq couches, chez les Parkinsoniens. Par exemple, une des couches internes faisait 35 micromètres d'épaisseur en moyenne contre 37 micromètres chez les personnes non atteintes. De plus, l'amincissement de la rétine correspondait à la perte des cellules cérébrales qui produisent la dopamine ainsi qu'à la gravité de la maladie.

Des travaux supplémentaires sont encore nécessaires pour confirmer cette découverte et mieux comprendre le lien entre les neurones dopaminergiques et la rétine. Et si confirmation il y a, les neurologues pourraient éventuellement utiliser un simple scanner pour détecter la maladie de Parkinson à ses débuts.

(référence : Neurology, 15 août 2018, doi : 10.1212/WNL.0000000000006157)

Ces constats ont été établis après un examen complet de la vue et de la rétine des participants à l'étude dont 59 personnes, âgées en moyenne de 69 ans, qui avaient reçu un diagnostic de la maladie de Parkinson deux ans auparavant mais qui n'avaient pas encore commencé à prendre des médicaments au moment de l'étude, et 54 personnes du même âge en bonne santé. Chaque couche de la rétine a été photographiée en haute résolution via des ondes lumineuses.En outre, 28 des participants atteints de la maladie ont également passer un PET-scan pour mesurer la densité des cellules productrices de dopamine dans le cerveau.Les scientifiques ont remarqué une diminution de la rétine, et plus particulièrement sur deux des cinq couches, chez les Parkinsoniens. Par exemple, une des couches internes faisait 35 micromètres d'épaisseur en moyenne contre 37 micromètres chez les personnes non atteintes. De plus, l'amincissement de la rétine correspondait à la perte des cellules cérébrales qui produisent la dopamine ainsi qu'à la gravité de la maladie. Des travaux supplémentaires sont encore nécessaires pour confirmer cette découverte et mieux comprendre le lien entre les neurones dopaminergiques et la rétine. Et si confirmation il y a, les neurologues pourraient éventuellement utiliser un simple scanner pour détecter la maladie de Parkinson à ses débuts.(référence : Neurology, 15 août 2018, doi : 10.1212/WNL.0000000000006157)