Selon l'étude publiée dans Neurology, plus de 40% des patients vivant aux USA n'ont jamais reçu de soins appropriés de la part d'un neurologue. Pourtant, les patients souffrant de la maladie de Parkinson pouvant bénéficier de cette aide sont moins souvent hospitalisés du fait de leur maladie, sont plus autonomes et décèdent moins souvent prématurément.

Les investigateurs ont désiré savoir si une solution virtuelle pouvait constituer un mieux-être pour les patients. Ils ont donc mené une étude randomisée contrôlée sur 1 an. Les deux groupes ont reçu les soins habituels, mais un des deux groupes a bénéficié en plus de 4 visites virtuelles par vidéo avec un spécialiste depuis leur domicile. L'objectif primaire était de vérifier la faisabilité de l'usage de ces visites virtuelles, mais aussi de leur efficacité. Les objectifs secondaires étaient la qualité des soins, la charge de travail du neurologue, le temps et les trajets épargnés.

Au total, 927 individus ont été inclus dont finalement 195 ont été randomisés. Une majorité de patients (73%) avaient vu récemment un spécialiste et la même proportion avait un niveau d'éducation élevé. Il s'agissait de Caucasiens dans 96% des cas. Sur l'ensemble, 95 patients du groupe ayant bénéficié de l'intervention virtuelle, soit 98%, ont eu au moins une visite et 91% des 388 visites au total ont été réalisées.

Les chercheurs ont constaté que la qualité de vie des patients n'a pas été améliorée d'un groupe à l'autre, ni la qualité des soins, ni la charge de travail du neurologue. En revanche, pour chaque patient, la médiane de temps épargné est de 88 minutes et environ de 50 km par visite.

Les auteurs concluent que cette méthode est réalisable et permet de gagner du temps et des kilomètres, mais elle n'est pas plus efficace que les soins en face à face. Néanmoins les visites virtuelles peuvent se justifier dans certains cas.

Beck CA et al. National randomized controlled trial of virtual house calls for Parkinson disease Neurology 2017 online http://www.neurology.org/content/early/2017/08/16/WNL.0000000000004357.abstract

Selon l'étude publiée dans Neurology, plus de 40% des patients vivant aux USA n'ont jamais reçu de soins appropriés de la part d'un neurologue. Pourtant, les patients souffrant de la maladie de Parkinson pouvant bénéficier de cette aide sont moins souvent hospitalisés du fait de leur maladie, sont plus autonomes et décèdent moins souvent prématurément. Les investigateurs ont désiré savoir si une solution virtuelle pouvait constituer un mieux-être pour les patients. Ils ont donc mené une étude randomisée contrôlée sur 1 an. Les deux groupes ont reçu les soins habituels, mais un des deux groupes a bénéficié en plus de 4 visites virtuelles par vidéo avec un spécialiste depuis leur domicile. L'objectif primaire était de vérifier la faisabilité de l'usage de ces visites virtuelles, mais aussi de leur efficacité. Les objectifs secondaires étaient la qualité des soins, la charge de travail du neurologue, le temps et les trajets épargnés. Au total, 927 individus ont été inclus dont finalement 195 ont été randomisés. Une majorité de patients (73%) avaient vu récemment un spécialiste et la même proportion avait un niveau d'éducation élevé. Il s'agissait de Caucasiens dans 96% des cas. Sur l'ensemble, 95 patients du groupe ayant bénéficié de l'intervention virtuelle, soit 98%, ont eu au moins une visite et 91% des 388 visites au total ont été réalisées. Les chercheurs ont constaté que la qualité de vie des patients n'a pas été améliorée d'un groupe à l'autre, ni la qualité des soins, ni la charge de travail du neurologue. En revanche, pour chaque patient, la médiane de temps épargné est de 88 minutes et environ de 50 km par visite. Les auteurs concluent que cette méthode est réalisable et permet de gagner du temps et des kilomètres, mais elle n'est pas plus efficace que les soins en face à face. Néanmoins les visites virtuelles peuvent se justifier dans certains cas.Beck CA et al. National randomized controlled trial of virtual house calls for Parkinson disease Neurology 2017 online http://www.neurology.org/content/early/2017/08/16/WNL.0000000000004357.abstract