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Les investigateurs ont exploré l'impact sur la progression et la survie de plus de 11,2 millions de variants génétiques repérés dans le cadre d'une exploration globale du génome chez 3.821 sujets atteints de maladie de Parkinson suivis sur une période de 12 ans au travers de plus de 31.500 visites.L'idée était bonne puisqu'elle a confirmé l'impact du GBA et de l'APOE4 sur la progression de la maladie et surtout permis la mise en évidence de 3 nouveaux loci où des variants de gènes étaient associés à la progression (délai entre le début de la maladie et l'apparition de la démence), forte probabilité pour deux d'entre eux (TMEM108 et WWOX) et certitude pour RIMS2 dont le variant a une influence 2,5 plus forte sur le pronostic cognitif que les variants précédemment identifiés du GBA et de l'APOE4. A noter que les loci de progression divergent des loci identifiés de susceptibilité, ce qui suggère que les facteurs génétiques responsables du déclenchement de la maladie et les facteurs génétiques impliqués dans la progression pourraient être largement différents. Les investigateurs plaident pour des analyses longitudinales de populations plus importantes afin de détecter d'autres variants dont les effets sont moindres et afin de mieux comprendre le chevauchement et les différences entre les facteurs génétiques de susceptibilité et de progression. Selon eux, à terme, nous pourrions disposer de médicaments ciblant les facteurs génétiques de progression et permettant de transformer les progresseurs rapides en progresseurs lents.Liu G, et al. Nat Genet. 2021 May 6. Online ahead of print. https://www.nature.com/articles/s41588-021-00847-6