Le Professeur Paul Boon (Gand, Belgique) tire les conclusions du congrès de cette année, axé sur la neurogénétique. Il nous explique pourquoi le comité a décidé de centrer la réunion de l'an prochain sur la neuro-inflammation. Rendez-vous à Oslo, en 2019...

Steven Laureys (Liège, Belgique) fait le point sur la stimulation transcrâninienne à courant direct (tDCS, transcranial direct current stimulation) Qu'attendre de cette technique et quelles sont les questions en suspens ?

La relation a de quoi surprendre car l'intestin et le cerveau ne sont pas à proprement parler voisins. Pourtant, la flore intestinale est susceptible d'influencer l'immunité cérébrale. Les mécanismes sur lesquels reposent cette relation sont complexes mais ouvrent des perspectives en termes d'interventions. Les explications d'Hartmut Wekerle (Munich, Allemagne).

Le déficit en frataxine est l'élément clé de la pathogénie de l'ataxie de Friedereich. La direction à suivre pour y remédier passe par l'épigénétique et la thérapie génique. Où en sommes-nous ? Massimo Pandolfo (Bruxelles) nous parle des acquis et du chemin qu'il reste à parcourir.

Plusieurs pistes sont explorées pour améliorer les résultats thérapeutiques dans la migraine. La voie du CGRP (calcitonine gene-related peptide) est la plus prometteuse. Comme l'explique J. Olesen (Glostrup, Danemark) les antagonistes dirigés contre le CGRP ou ses récepteurs devraient dans une avenir proche avoir une traduction dans le quotidien des patients en termes de prévention des crises.

Biomarqueurs, diagnostic précoce, pronostic... Philip Scheltens (Amsterdam, Pays-Bas) évoque l'essentiel de sa communication.

L'examen histologique des caillots extraits par thrombectomie mécanique pourrait permettre de mieux comprendre les accidents vasculaires cérébraux et de mieux les traiter.