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Le Dr Chayakrit Krittanawong et ses collègues ont émis l'hypothèse selon laquelle, dans la population générale des Etats-Unis, le fait de pratiquer la méditation serait lié à un risque cardiovasculaire plus faible.A partir des données recueillies entre 2012 et 2017 dans une enquête nationale de santé, ils ont identifié tous les patients qui avaient une hypercholestérolémie, une hypertension artérielle, un diabète, un AVC, une maladie coronaire ainsi que ceux s'adonnant à la méditation. Sur les 61 267 participants, 5 851 (soit 9,6%) pratiquaient la méditation sous quelle que forme que ce soit. Après ajustement pour l'âge, le genre, l'IMC, le statut marital, le tabagisme, la durée du sommeil et la présence d'un état dépressif, les chercheurs ont constaté que, par rapport au groupe sans méditation, ceux qui s'y adonnent sont 49% moins susceptibles de souffrir d'une maladie coronarienne, 35% moins susceptibles d'avoir une hypercholestérolémie, 14% moins susceptibles d'être atteints d'une hypertension artérielle, 30% moins susceptibles d'être victimes d'un diabète et 24% moins susceptibles de subir un AVC.Tout en admettant quelques limites à leur étude, les auteurs ont conclu que la méditation est probablement associée à une prévalence plus faible des maladies cardiovasculaires, mais qu'une recherche plus approfondie est nécessaire. Leur travail s'ajoute à un nombre croissant d'études ayant mis en évidence une série de bénéfices de la méditation, à savoir la réduction du stress et de l'anxiété, un sentiment de calme et de paix, l'amélioration du bien-être émotionnel...(référence : The American Journal of Cardiology, 15 septembre 2020, 10.1016/j.amjcard.2020.06.043)