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Une équipe de Boston a donc entrepris de suivre sur une période de 5 ans la densité minérale osseuse (DMO) surfacique (DMOs) par absorptiométrie biphotonique et volumétrique (DMOv) par scanographie quantitative ainsi que la microarchitecture osseuse périphérique (tibia et radius) par scanographie quantitative haute résolution de 21 sujets adultes (âge moyen: 51 ans) présentant une obésité sévère traitée par ce type de pontage. Ils ont également étudié les variations temporelles de deux marqueurs sériques du remodelage osseux (CTX et P1NP).A 5 ans est rapportée une diminution moyenne de la DMOs de 7,8% au niveau de la colonne vertébrale et de 15,3% au niveau de la hanche totale (p≤0,001). Cette diminution n'est pas linéaire et s'atténue après les premières années.Il est également rapporté à 5 ans une diminution moyenne de 12,1% de la DMOv au niveau de l'os trabéculaire de la colonne vertébrale (p≤0,001). Au niveau périphérique la DMOv diminue de façon soutenue et constante sur la période de 5 ans et altère à la fois la microarchitecture trabéculaire et corticale, aboutissant à une diminution de la résistance aux fractures estimée à 20% pour le radius et 13% pour le tibia.Les marqueurs du remodelage osseux augmentent de façon très importantes à la suite du pontage et sont encore significativement élevés à 5 ans, majoration de moitié pour le CTX et d'un tiers pour le P1NP (p <0,001). Autant de données qui plaident en faveur d'un suivi de la santé osseuse chez les sujets obèses opérés par cette technique.Dr KG Lindeman et al. J Clin Endocrinol Metab. 2018 Sep 13. [Epub ahead of print]. https://academic.oup.com/jcem/advance-article-abstract/doi/10.1210/jc.2018-01496/5095444?