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Les résultats montrent que les inhibiteurs de SGLT2 en monothérapie ou avec metformine font mieux que les inhibiteurs de DPP-4 avec une réduction plus importante du taux d'HbA1c (- 0,24%), de la glycémie à jeun (- 18 mg/dL) et du poids corporel (- 2,38 kg) et ce sans augmentation du risque d'hypoglycémies (RR = 1,19). Qu'en est-il entre un inhibiteur de SGLT2 et un agoniste GLP1 pour les patients avec un diabète de type 2 qui ne sont pas à l'objectif thérapeutique ? L'étude1 DURATION-8 montre que la combinaison d'exénatide et de dapagliflozine après metformine, améliore plus le contrôle du diabète et la perte de poids que ne le fait chaque médicament séparément. Le taux d'HbA1c s'améliore de 2% avec l'association, soit 0,4% de plus qu'avec l'exénatide seul et 0,6% de plus qu'avec la dapagliflozine seule. La perte de poids sous association atteint 3,41 kg comparé à 1,54 kg sous exénatide seul et 2,19 kg sous dapagliflozine seule. Les autres critères (glycémie à jeun, réduction de la PAS, proportion de patients à la cible d'une HbA1c à 7%) sont également en faveur de l'association. Sur le long terme, il ne faut pas non plus oublier tout le bénéfice sur le plan cardiovasculaire de ces classes thérapeutiques.Lancet Diabetes Endocrinol 2016; DOI: 10.1016/ S2213-8587(16)30267-4