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Cette étude a concerné 88 sujets adultes (21 à 65 ans), ayant un indice de masse corporelle allant de 30 à 40 kg/m2 et dont l'intolérance au glucose ou le diabète de type 2 était connu depuis moins d'un an.Ces sujets ont été randomisés vers un bras de pose d'un anneau gastrique ou vers un bras de prise de metformine pendant deux ans. À 24 mois, la perte pondérale moyenne était de 10,7 kg dans le bras anneau versus 1,7 kg dans le bras metformine (p <0,01). La sécrétion basale de peptide C, la sécrétion maximale de peptide C en réponse à l'injection d'arginine et la sensibilité à l'insuline ont été déterminées initialement puis à 12 et 24 mois. Il a été constaté des modifications différentes de ces paramètres entres les deux bras, mais aucune n'aboutissait à des différences significatives entre les deux bras. Ainsi la sensibilité à l'insuline avait augmenté d'environ 50% dans les 2 bras à 12 mois puis l'effet s'était estompé aboutissant à une augmentation résiduelle de 45% dans le bras anneau et de 25% dans le bras metformine, la différence entre les deux bras n'étant pas significative (p=0,30). De même l'HbA1c a chuté significativement à 12 et 24 mois dans le bras anneau (p<0,004) mais seulement à 12 mois (p<0,01) dans le bras metformine et de nouveau il n'y avait pas de différence significative entre les 2 bras (p> 0,14). Même constatation pour les taux de patients normoglycémiques à 24 mois 22% dans le bras anneau et 15% dans le bras metformine, la différence entre les 2 bras n'étant pas significative (p=0,66).Au total, il est conclu que les deux modalités peuvent préserver au moins temporairement la fonction des cellules β contribuant ainsi à stabiliser ou améliorer la glycémie sur une période de 2 ans chez les adultes obèses avec intolérance au glucose ou un diabète de type 2 récemment diagnostiqués.D'après AH Xiang et al. Diabetes Care. 2018; 41: 2544-51.http://care.diabetesjournals.org/content/41/12/2544