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Au total, ces études regroupent 16.217 hommes et femmes dont le diagnostic de diabète était connu au départ ou a été posé au cours du suivi (respectivement 223.682 et 254.923 personnes-année). Dans le cadre du suivi, 3.336 cas incidents de maladie cardiovasculaire et 5.682 décès ont été répertoriés et les résultats indiquent un risque plus faible des deux événements en cas de consommation totale de fruits à coque plus élevée.La comparaison consommation moyenne ≥ 5 portions de fruits à coque/semaine (1 portion = 28 g) et consommation < 1 portion/mois, fait ressortir des ratios de risque ajustés (IC 95%) de • 0,83 (0,71-0,98) pour les maladies cardiovasculaires (tendance p=0,01), • 0,80 (0,67-0,96) pour la maladie coronaire (tendance p=0,005),• 0,66 (0,52-0,84) pour les décès cardiovasculaires (tendance p<0,001),• 0,69 (0,61-0,77) pour la mortalité toutes causes (tendance p<0,001). Il n'y a en revanche pas de lien significatif entre la consommation totale de fruits à coque et le risque d'incidence d'accident vasculaire cérébral.Preuve qu'il n'est jamais trop tard pour bien faire, les investigateurs rapportent que l'augmentation de la consommation après le diagnostic de diabète s'assortit de diminutions respectives du risque des mêmes événements de 11%, 15%, 25% et 27% par rapport à une consommation non modifiée.La consommation de fruits à coques provenant d'arbres et arbustes semblent préférable à celles d'arachide, car ce dernier type de fruit à coque n'est associé significativement qu'à une diminution de la mortalité globale et qui est moindre que celle des noix de tout type.Les bénéfices concernent tous les sous-groupes évalués, indépendamment du sexe, de la cohorte, de l'IMC au diagnostic de diabète, de son ancienneté, du tabagisme, de la qualité du régime alimentaire et du niveau initial de consommation de fruits secs.G Liu et al. Circ Res. 2019 Feb 19. [Epub ahead of print]. https://www.ahajournals.org/doi/abs/10.1161/CIRCRESAHA.118.314316?af=R