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Alors que la grande majorité des personnes atteintes de diabète de type 2 passent par le stade prédiabétique, les résultats d'une étude observationnelle japonaise suggèrent que les premiers signes (marqueurs métaboliques élevés) de la maladie seraient détectables plus de 20 ans avant le diagnostic. D'après les auteurs, une intervention liée à un médicament ou à un mode de vie serait justifiée beaucoup plus tôt que le stade de prédiabète. (1)Une autre étude japonaise révèle que la perte d'une seule nuit de sommeil affecte la capacité du foie à produire du glucose et à traiter l'insuline, augmentant le risque de maladies métaboliques telles que la stéatose hépatique et le diabète de type 2. (2)Selon des chercheurs néerlandais, le risque de diabète de type 2 serait d'autant plus important que la ménopause survient de manière précoce et ces deux facteurs réunis auraient aussi une incidence négative sur l'espérance de vie. (3)A contrario, à l'issue d'une méta-analyse de très grande ampleur regroupant les résultats de 16 études de cohorte prospectives auxquelles ont pris part 63 682 personnes, un consortium international a constaté qu'une consommation régulière de produits laitiers pourrait réduire jusqu'à 30% le risque de développer un diabète de type 2. (4)Enfin, une autre étude internationale met en lumière l'étendue insoupçonnée de la plasticité cellulaire, ouvrant la voie à de nouvelles avancées dans le traitement du diabète. Les scientifiques sont parvenus à montrer comment une partie des cellules alpha (α) et delta (δ) du pancréas, non originellement spécialisées dans la production d'insuline, peuvent changer de fonction et prendre le relais des cellules bêta (β) endommagées en se mettant à produire cette hormone dont on connaît le rôle vital. (5)(Références :(1) Journal of the Endocrine Society, mai 2018, doi : 10.1210/js.2018-00071,(2) American Journal of Physiology, 10 juillet 2018, doi : 10.1152/ajpendo.00072.2018,(3) Menopause, 8 octobre 2018, doi : 10.1097/GME.0000000000001246, (4) PLOS Medicine, 10 octobre 2018, doi : 10.1371/journal.pmed.1002670,(5) Nature Cell Biology, 22 octobre 2018, doi : 10.1038/s41556-018-0216-y)https://academic.oup.com/jes/article/2/5/476/4975349https://www.physiology.org/doi/abs/10.1152/ajpendo.00072.2018https://insights.ovid.com/crossref?an=00042192-900000000-97483https://journals.plos.org/plosmedicine/article?id=10.1371/journal.pmed.1002670https://www.nature.com/articles/s41556-018-0216-y