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Dans l'édition d'avril de Diabetologia, une équipe canadienne rapporte son expérience du recours à un coordonnateur de transition non médecin utilisant les technologies modernes de communication afin d'améliorer divers aspects sociaux, financiers, psychologiques et en particulier la fréquentation des centres cliniques par les jeunes en transition vers les soins pour adultes (âgés de 17 à 18 ans). Dans le cadre d'un essai pragmatique ouvert, les jeunes patients ont été assignés au hasard à un groupe témoin recevant les soins habituels (n = 102) ou à un groupe intervention (n = 101) avec contacts programmés réguliers du coordinateur par texto, email, message sur pages personnelles Twitter ou Facebook. Le critère principal de jugement était la proportion de personnes n'ayant pas assisté à au moins une visite de routine à la clinique pour les soins du diabète chez les adultes dans l'année suivant le transfert. Les caractéristiques de base étaient similaires dans les deux groupes en termes d'âge, de sexe, ainsi qu'en nombre de visites programmées ou en urgence et d'admission pour acido-cétose lors de l'année précédant la transition. Dans l'année suivant la transition, il a été constaté quatre fois plus de patients du groupe soins habituels qui ne se sont pas présentés du tout aux consultations programmées, soit 47,1% versus 11,9% dans le groupe intervention ; p <0,01. Les auteurs concluent que l'utilisation par un coordinateur de technologies de communication simples et facilement accessibles a réussi à améliorer la fréquentation des centres cliniques chez les jeunes en transition atteints de diabète de type 1. Ils soulignent que la simplicité des moyens mis en oeuvre laisse bien augurer de la durabilité de l'intervention et de sa transposition dans la vie réelle.S Butalia et al. Diabetologia. 2021; 64 : 758-66. https://link.springer.com/article/10.1007/s00125-020-05368-1