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En France, la Haute Autorité de Santé (HAS) a évalué les données publiées et réalisé des méta-analyses qui toutes indiquent une supériorité de la CM par rapport à la prise en charge médicamenteuse classique du DT2 avec obésité de grade I (probabilité de rémission triplée à 24 mois et doublée à 36 mois par rapport à l'approche médicale classique).Aucun élément ne permet de privilégier l'une des 3 techniques pouvant être proposées, à savoir l'anneau périgastrique ajustable (LAGB), la gastrectomie longitudinale (SG), le court-circuit gastrojéjunal de Roux-en-Y (RYGB).Concernant la sécurité opératoire et postopératoire, il n'a pas été identifié de signal particulier en termes de nature, sévérité ou fréquence des effets secondaires par rapport à ce qui est connu dans les indications actuelles (obésité de grade II et III).Et de conclure "La CM peut être proposée aux patients atteints de DT2 et présentant une obésité de grade I lorsque les objectifs glycémiques individualisés ne sont pas atteints, malgré une prise en charge médicale, notamment diabétologique et nutritionnelle, incluant aussi une activité physique adaptée, bien conduite, selon les recommandations de bonne pratique actuelles, pendant au moins douze mois".A ce stade, il y a trop peu de données concernant les patients en surpoids. La place respective de la CM et des nouveaux antidiabétiques aux effets pondéraux notables devra être précisée.Pour plus de détails cliquez ici