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Ainsi, après ajustement, il est constaté que par rapport aux coronariens sans diabète, les coronariens stables atteints de diabète ont au cours des cinq ans de suivi un taux de mortalité majoré de 38% et un risque combiné d'infarctus, d'AVC ou de décès cardiovasculaires de 28% supérieur. A noter que l'existence d'un diabète est toujours associée à un moins bon pronostic cardiovasculaire indépendamment de la région géographique et de l'appartenance ethnique et concerne même les régions où la prévalence du diabète chez les coronariens était parmi les plus faibles. Ainsi en Europe où la prévalence du diabète chez les coronariens n'est que de l'ordre de 20% (à comparer à environ 60% dans les pays du Golfe !), il est rapporté un sur-risque de 29% du cumul infarctus, AVC ou décès cardiovasculaire. Les auteurs plaident donc pour une amélioration de la prise en charge des coronariens diabétiques qui constituent une population à très haut risque et incitent chaque pays à les identifier et à leur proposer des programmes éducatifs et de prévention adaptés portant notamment sur l'amélioration de la nutrition et l'augmentation des niveaux d'activités physiques.Mak KH et al. Eur J Prev Cardiol. 2021. https://academic.oup.com/eurjpc/article-lookup/doi/10.1093/eurjpc/zwab011