Une hirondelle ne faisant pas le printemps, une équipe britannique (John M Dennis et al. OP08-46) a entrepris de répliquer le travail avec une méthodologie identique en utilisant les données non plus d'un registre mais d'une étude clinique (ADOPT) au sein de laquelle les investigateurs ont classé les patients dans les 5 sous-groupes en utilisant les 6 mêmes critères initiaux que les scandinaves, (présence ou non d'anticorps anti-GAD, âge au diagnostic, IMC, HbA1c, index HOMA de fonction cellulaire ß et index HOMA de résistance à l'insuline).

Les bonnes nouvelles sont que cette réplication est positive puisque les investigateurs ont abouti à des sous-groupes de taille similaire à celle de l'étude scandinave et qu'ils ont pu montrer que l'appartenance aux sous-groupes prédisait, de façon modeste mais fiable, trois éléments pronostiques essentiels, à savoir:

• réponse de l'HbA1c à 1 an,

• évolution de l'HbA1c sur 5 ans

• risque à 5 ans d'atteinte rénale de stade III (définie par 2 indications consécutives d'un taux de filtration glomérulaire < 60 ml/min/1,73 m2).

Mais l'histoire ne s'arrête pas là !

Les investigateurs ont également voulu savoir si la valeur prédictive liée à l'appartenance aux sous-groupes était supérieure en termes de réponse au traitement, de progression de la maladie et de survenue de complications par rapport à la classique approche de prise en compte au moment du diagnostic, de l'âge, de l'HbA1c et de l'IMC.

Et finalement c'est peut-être là que se situe la meilleure bonne nouvelle, car il se trouve que non seulement la classification en 5 sous-groupes ne fait pas mieux, mais il s'avère même que le recours aux seuls trois paramètres classiques a un meilleur potentiel prédictif. Des résultats qui suggèrent donc que sur le strict plan clinique, les meilleurs guides sont et restent des paramètres faciles à mesurer et apprécier.

Dont acte.

EASD 2018, Berlin 1-5 octobre.

Une hirondelle ne faisant pas le printemps, une équipe britannique (John M Dennis et al. OP08-46) a entrepris de répliquer le travail avec une méthodologie identique en utilisant les données non plus d'un registre mais d'une étude clinique (ADOPT) au sein de laquelle les investigateurs ont classé les patients dans les 5 sous-groupes en utilisant les 6 mêmes critères initiaux que les scandinaves, (présence ou non d'anticorps anti-GAD, âge au diagnostic, IMC, HbA1c, index HOMA de fonction cellulaire ß et index HOMA de résistance à l'insuline). Les bonnes nouvelles sont que cette réplication est positive puisque les investigateurs ont abouti à des sous-groupes de taille similaire à celle de l'étude scandinave et qu'ils ont pu montrer que l'appartenance aux sous-groupes prédisait, de façon modeste mais fiable, trois éléments pronostiques essentiels, à savoir: • réponse de l'HbA1c à 1 an, • évolution de l'HbA1c sur 5 ans• risque à 5 ans d'atteinte rénale de stade III (définie par 2 indications consécutives d'un taux de filtration glomérulaire < 60 ml/min/1,73 m2).Mais l'histoire ne s'arrête pas là !Les investigateurs ont également voulu savoir si la valeur prédictive liée à l'appartenance aux sous-groupes était supérieure en termes de réponse au traitement, de progression de la maladie et de survenue de complications par rapport à la classique approche de prise en compte au moment du diagnostic, de l'âge, de l'HbA1c et de l'IMC. Et finalement c'est peut-être là que se situe la meilleure bonne nouvelle, car il se trouve que non seulement la classification en 5 sous-groupes ne fait pas mieux, mais il s'avère même que le recours aux seuls trois paramètres classiques a un meilleur potentiel prédictif. Des résultats qui suggèrent donc que sur le strict plan clinique, les meilleurs guides sont et restent des paramètres faciles à mesurer et apprécier. Dont acte.EASD 2018, Berlin 1-5 octobre.