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Une équipe américaine a analysé les données de patients hospitalisés pour ACD selon qu'ils avaient été admis avant (2010-2015) ou après (2017-2019) la mise en place d'un protocole de soins utilisant d'abord l'insuline sous-cutanée (I-SC) dans 1 hôpital (site interventionnel) et dans 20 autres hôpitaux du même système de soins de santé de Californie du nord traitant de façon habituelle et qui ont servi de contrôle.Au site interventionnel il y a eu sur les périodes concernées 7.989 admissions pour ACD, dont 4.739 (59%) avant et 3.250 (41%) après la mise en place du protocole. L'âge moyen des patients (52% de femmes) était de 42 ±18 ansEn pré-protocole, dans le site interventionnel l'I-SC était la première insuline utilisée dans 40 cas (13,4%) et elle l'était dans 651 cas (14,7%) dans les hôpitaux contrôle. En post-protocole dans le site interventionnel l'I-SC était la première insuline utilisée dans 98 cas (80,3%) et elle l'était dans 402 cas (12,8%) dans les hôpitaux contrôle. Pour le site d'intervention, il est rapporté • une réduction de 57 % des admissions en USI par rapport aux hôpitaux témoins, le rapport ajusté des taux (IC 95%) étant de 0,43 (0,33-0,56), • une réduction de 50% des réadmissions endéans les 30 jours, rapport ajusté des taux 0,50 (0,25-0,99). Il n'est pas observé de modifications significatives des durées d'hospitalisations ni des taux de décès.Ces résultats montrent que le recours initial à l'I-SC pour le traitement de l'ACD permet une utilisation réduite des ressources hospitalières, (moins de soins intensifs et de réadmissions) sans altération du pronostic.Tous les détails dans l'article en accès libre et gratuit.D'après P Rao et al. JAMA Netw Open. 2022; 5: e226417. https://doi.org/10.1001/jamanetworkopen.2022.6417