En juin, la maladie a été signalée dans 26 pays différents, principalement en Afrique. La plupart des cas continuent de provenir de la République démocratique du Congo. En raison d'un manque d'infrastructures de dépistage, seul un quart des cas suspects dans le pays a été testé, les deux tiers des tests se sont révélés positifs. Des infections ont également été identifiées dans les Amériques (175 cas), dans la région européenne (100) et en Asie et Océanie (82).

La plupart des cas ont été recensés dans l'est du Congo. Quatre pays africains sont apparus pour la première fois dans les statistiques en juin: le Burundi, le Kenya, le Rwanda et l'Ouganda. Entre le 1er janvier 2022 et la fin juin 2024, un total de 99.176 cas confirmés ont été signalés à l'OMS par 116 pays. Plus de 200 personnes infectées sont décédées.

L'Afrique se met en "urgence de santé publique"

L'agence de santé de l'Union africaine, Africa CDC, a déclaré "une urgence de santé publique", son plus haut niveau d'alerte, face à l'épidémie de mpox en cours dans plusieurs pays du continent, a annoncé mardi son directeur, Jean Kasenya, lors d'une conférence de presse. "Le mpox a désormais traversé les frontières, touchant des milliers de personnes à travers notre continent (...) J'annonce, le coeur lourd mais avec un engagement indéfectible envers notre peuple, envers nos citoyens africains, que nous déclarons le mpox comme une urgence de santé publique continentale".

Cette annonce, qui va notamment permettre de débloquer des fonds pour l'accès à des vaccins et d'avoir une réponse continentale, intervient à la veille de la réunion du comité d'urgence de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour évaluer s'il faut décréter le plus haut degré d'alerte sanitaire au niveau international face à cette maladie.

Anciennement connu sous le nom de variole du singe, le mpox est une maladie virale qui se propage de l'animal à l'homme mais qui se transmet aussi par contact physique étroit avec une personne infectée par le virus.

Clade Ib, mutant plus mortel de Clade I

Un total de 38.465 cas ont été recensés dans 16 pays africains depuis janvier 2022, pour 1.456 décès, avec notamment une augmentation de 160 % des cas en 2024 comparé à l'année précédente, selon des données publiées la semaine dernière par l'Africa CDC.

Le continent fait face à la propagation d'une nouvelle souche, détectée en République démocratique du Congo (RDC) en septembre 2023 et baptisée "Clade Ib", plus mortelle et plus transmissible que les précédentes. La "Clade Ib" fait apparaître des éruptions cutanées sur tout le corps, quand les précédentes souches étaient caractérisées par des éruptions et des lésions localisées, sur la bouche, le visage ou les parties génitales.

Le mpox a été découvert pour la première fois chez des humains en 1970 dans l'actuelle RDC (ex-Zaïre), avec la diffusion du sous-type Clade I (dont le nouveau variant est une mutation), principalement limitée depuis à des pays de l'ouest et du centre de l'Afrique, les malades étant généralement contaminés par des animaux infectés.

Le comité d'urgence de l'OMS se réunit mercredi

L'OMS est très préoccupée par un nouveau variant de la maladie, apparu en Afrique centrale. Mercredi, les experts du comité d'urgence se réuniront pour déterminer si une urgence sanitaire doit être déclarée. Cet avertissement permettrait aux gouvernements et aux autorités du monde entier de se préparer à l'apparition d'autres cas.

Le Mpox peut provoquer des éruptions cutanées et de la fièvre et peut être mortel, en particulier chez les enfants. Le nouveau variant serait plus dangereux que le précédent.

En juin, la maladie a été signalée dans 26 pays différents, principalement en Afrique. La plupart des cas continuent de provenir de la République démocratique du Congo. En raison d'un manque d'infrastructures de dépistage, seul un quart des cas suspects dans le pays a été testé, les deux tiers des tests se sont révélés positifs. Des infections ont également été identifiées dans les Amériques (175 cas), dans la région européenne (100) et en Asie et Océanie (82).La plupart des cas ont été recensés dans l'est du Congo. Quatre pays africains sont apparus pour la première fois dans les statistiques en juin: le Burundi, le Kenya, le Rwanda et l'Ouganda. Entre le 1er janvier 2022 et la fin juin 2024, un total de 99.176 cas confirmés ont été signalés à l'OMS par 116 pays. Plus de 200 personnes infectées sont décédées.L'agence de santé de l'Union africaine, Africa CDC, a déclaré "une urgence de santé publique", son plus haut niveau d'alerte, face à l'épidémie de mpox en cours dans plusieurs pays du continent, a annoncé mardi son directeur, Jean Kasenya, lors d'une conférence de presse. "Le mpox a désormais traversé les frontières, touchant des milliers de personnes à travers notre continent (...) J'annonce, le coeur lourd mais avec un engagement indéfectible envers notre peuple, envers nos citoyens africains, que nous déclarons le mpox comme une urgence de santé publique continentale".Cette annonce, qui va notamment permettre de débloquer des fonds pour l'accès à des vaccins et d'avoir une réponse continentale, intervient à la veille de la réunion du comité d'urgence de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour évaluer s'il faut décréter le plus haut degré d'alerte sanitaire au niveau international face à cette maladie.Anciennement connu sous le nom de variole du singe, le mpox est une maladie virale qui se propage de l'animal à l'homme mais qui se transmet aussi par contact physique étroit avec une personne infectée par le virus.Un total de 38.465 cas ont été recensés dans 16 pays africains depuis janvier 2022, pour 1.456 décès, avec notamment une augmentation de 160 % des cas en 2024 comparé à l'année précédente, selon des données publiées la semaine dernière par l'Africa CDC. Le continent fait face à la propagation d'une nouvelle souche, détectée en République démocratique du Congo (RDC) en septembre 2023 et baptisée "Clade Ib", plus mortelle et plus transmissible que les précédentes. La "Clade Ib" fait apparaître des éruptions cutanées sur tout le corps, quand les précédentes souches étaient caractérisées par des éruptions et des lésions localisées, sur la bouche, le visage ou les parties génitales.Le mpox a été découvert pour la première fois chez des humains en 1970 dans l'actuelle RDC (ex-Zaïre), avec la diffusion du sous-type Clade I (dont le nouveau variant est une mutation), principalement limitée depuis à des pays de l'ouest et du centre de l'Afrique, les malades étant généralement contaminés par des animaux infectés.L'OMS est très préoccupée par un nouveau variant de la maladie, apparu en Afrique centrale. Mercredi, les experts du comité d'urgence se réuniront pour déterminer si une urgence sanitaire doit être déclarée. Cet avertissement permettrait aux gouvernements et aux autorités du monde entier de se préparer à l'apparition d'autres cas.Le Mpox peut provoquer des éruptions cutanées et de la fièvre et peut être mortel, en particulier chez les enfants. Le nouveau variant serait plus dangereux que le précédent.