"Les applications et les dispositifs médicaux permettent aux patients de mieux suivre leur santé et de mieux la faire contrôler", explique la ministre fédérale de la Santé. "Ils prennent ainsi leur propre santé en main, en tant que copilote. Nous examinerons à l'aide de ces projets pilotes comment garantir leur sécurité et le respect de leur vie privée de manière optimale."

Pour rappel, l'appel à projet avait été lancé fin juin 2016. Le ministère de la Santé a reçu 98 propositions, sur lesquelles a planché un groupe de travail composé d'experts venant du SPF Santé publique, de l'Inami, de l'Agence fédéral des médicaments et produits de santé (AFMPS) et de la plateforme eHealth.

Zoom sur les 24 projets

Les projets pilotes rassemblent plusieurs acteurs de soins: mutualités, hôpitaux, services de soins à domicile, cercles de médecine générale, etc. Ils utilisent différentes applications de santé mobile, allant de l'autogestion à la téléconsultation et au télémonitoring, ou encore à l'utilisation d'appareils portatifs (wearables).

Un tiers des projets a trait aux affections cardiovasculaires. Le restant concerne tantôt les soins diabétiques, tantôt les douleurs chroniques ou encore la santé mentale.

18 projets sur 24 sont néerlandophones, 5 sont francophones, et un est issu d'un collaboration entre l'UZ Brussel, l'UZ Antwerpen, l'UCL Saint-Luc, et l'ULB Erasme (In-Ambulance Telestroke). Enfin, on relève qu'un seul projet implique des médecins généralistes (mHartslag).

Vie privée et sécurité

Ces projets pilotes ont pour objectif de tester de manière contrôlée l'utilisation d'applications de santé et d'appareils portatifs dans le secteur des soins de santé pour ensuite définir un cadre général sur la base de ces expériences. La ministre a dégagé 3,25 millions d'euros à cet effet, entre autres, pour la rémunération des prestataires de soins dans le cadre des projets pilotes. Outre un modèle de financement pour les prestataires qui utilisent des applications de santé mobile, une réglementation et un cadre juridique seront définis.

Différents critères seront pris en compte, tels que des garanties sur le plan du respect de la vie privée et de la sécurité des données, la compatibilité des applications et des dispositifs médicaux avec d'autres services d'e-Santé, le fait de posséder le label européen CE et l'évidence scientifique quant à l'utilisation des applications.

"Les applications et les dispositifs médicaux permettent aux patients de mieux suivre leur santé et de mieux la faire contrôler", explique la ministre fédérale de la Santé. "Ils prennent ainsi leur propre santé en main, en tant que copilote. Nous examinerons à l'aide de ces projets pilotes comment garantir leur sécurité et le respect de leur vie privée de manière optimale."Pour rappel, l'appel à projet avait été lancé fin juin 2016. Le ministère de la Santé a reçu 98 propositions, sur lesquelles a planché un groupe de travail composé d'experts venant du SPF Santé publique, de l'Inami, de l'Agence fédéral des médicaments et produits de santé (AFMPS) et de la plateforme eHealth.Les projets pilotes rassemblent plusieurs acteurs de soins: mutualités, hôpitaux, services de soins à domicile, cercles de médecine générale, etc. Ils utilisent différentes applications de santé mobile, allant de l'autogestion à la téléconsultation et au télémonitoring, ou encore à l'utilisation d'appareils portatifs (wearables).Un tiers des projets a trait aux affections cardiovasculaires. Le restant concerne tantôt les soins diabétiques, tantôt les douleurs chroniques ou encore la santé mentale.18 projets sur 24 sont néerlandophones, 5 sont francophones, et un est issu d'un collaboration entre l'UZ Brussel, l'UZ Antwerpen, l'UCL Saint-Luc, et l'ULB Erasme (In-Ambulance Telestroke). Enfin, on relève qu'un seul projet implique des médecins généralistes (mHartslag).Ces projets pilotes ont pour objectif de tester de manière contrôlée l'utilisation d'applications de santé et d'appareils portatifs dans le secteur des soins de santé pour ensuite définir un cadre général sur la base de ces expériences. La ministre a dégagé 3,25 millions d'euros à cet effet, entre autres, pour la rémunération des prestataires de soins dans le cadre des projets pilotes. Outre un modèle de financement pour les prestataires qui utilisent des applications de santé mobile, une réglementation et un cadre juridique seront définis. Différents critères seront pris en compte, tels que des garanties sur le plan du respect de la vie privée et de la sécurité des données, la compatibilité des applications et des dispositifs médicaux avec d'autres services d'e-Santé, le fait de posséder le label européen CE et l'évidence scientifique quant à l'utilisation des applications.