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Hier soir, à Betrtix, les conseils communaux des 44 entités luxembourgeoises étaient présentes. Le corps médical également. Ils n'étaient pas particulièrement là pour voir la présentation: tout le monde connait la solution alternative proposée par le Pr Alain de Wever à la demande de la ville d'Arlon. Ils étaient là pour donner leur point de vue d'élu local, de médecin, de patient parfois.Il en est ressorti le sentiment d'une impossible concialiation entre le politique et le médical, entre plan Vivalia 2025 et plan bis. Dans ce plan, les médecins craignent surtout de ne pas pouvoir attirer des spécialistes en suffisance. "Les jeunes ne seront pas interessés par le projet multi-sites. Ils ne voudront jamais faire 80km entre chaque site", a-t-on entendu à plusieurs reprises reprocher les médecins, spécialistes ou on, au projet avancé par le Pr De Wever.Outre le questionnement des médecins sur plus d'un point de la présentation, un débat sur l'économie du projet a eu lieu. Le point d'orgue étant sans doute les échanges verbaux entre le directeur général de Vivalia, Yves Bernard et le bourgmestre d'Arlon Vincent Magnus. Le directeur général a également souligné qu'avec ce plan bis, les économies d'échelle seront moins importantes, et donc, que Vivalia serait certainement déficitaire à l'horizon 2025.La présentation avait pour but d'informer les élus, les citoyens et les professionnels de la santé. Le temps presse pour le conseil d'administration de Vivalia qui devra se prononcer dans les prochaines semaines, car un dossier doit être remis au ministre Prévot en vue d'un financement régional.Suite du dossier dans le Journal du médecin de vendredi 29 mai.