Le candidat vaccin n'a pour l'instant été testé que sur des souris, mais l'équipe a bon espoir qu'il soit également efficace sur les patients porteurs du VIH. Leur étude est publiée dans la revue scientifique "Molecular Therapy: Nucleic Acids".

Les scientifiques espèrent ainsi réduire le recours des personnes séropositives aux thérapies antirétrovirales classiques. "Contrairement aux vaccins conventionnels, notre vaccin thérapeutique vise à renforcer le système immunitaire des personnes déjà infectées par le VIH, afin de garder le virus sous contrôle. Nous espérons de la sorte réduire la dépendance à une médication quotidienne", explique le Pr Joeri Aerts de la VUB (Neuro Aging & Viro Immunotherapy - NAVI).

Vaccin à ARNm

La technologie derrière ce traitement est similaire à celle utilisée pour les vaccins contre le covid-19. A une importante différence près : le vaccin à ARN messager est "conditionné" dans des nanoparticules lipidiques, expliquent les scientifiques. Ces nanoparticules "contiennent un signal stimulant supplémentaire pour le système immunitaire, qui accroît l'efficacité du vaccin", détaille le Pr Aerts. En outre, le vaccin induit non seulement une réponse immunitaire forte contre le VIH dans le sang, mais aussi dans les intestins, "où le VIH se cache principalement".

Sabine den Roover (VUB), co-autrice de l'étude, ajoute que l'aspect le plus remarquable de leur recherche réside dans le fait que le vaccin active les lymphocyte T CD8+, des cellules immunitaires qui détectent et détruisent les cellules infectées par le VIH. "L'activation du type de cellules ciblées par le VIH reste limitée, ce qui rend le vaccin très prometteur."

Le vaccin a pour l'instant été testé sur des souris. L'équipe de recherche a cependant bon espoir qu'il soit également efficace sur les êtres humains. "Ce nouveau vaccin nous offre une chance unique de faire la différence pour les patients atteints du VIH dans le monde."

Lire par ailleurs les dernières infos scientifiques du congrès HIV Glasgow 2024 par notre correspondant, le Dr Jean-Luc Schouveller.

Le candidat vaccin n'a pour l'instant été testé que sur des souris, mais l'équipe a bon espoir qu'il soit également efficace sur les patients porteurs du VIH. Leur étude est publiée dans la revue scientifique "Molecular Therapy: Nucleic Acids".Les scientifiques espèrent ainsi réduire le recours des personnes séropositives aux thérapies antirétrovirales classiques. "Contrairement aux vaccins conventionnels, notre vaccin thérapeutique vise à renforcer le système immunitaire des personnes déjà infectées par le VIH, afin de garder le virus sous contrôle. Nous espérons de la sorte réduire la dépendance à une médication quotidienne", explique le Pr Joeri Aerts de la VUB (Neuro Aging & Viro Immunotherapy - NAVI).La technologie derrière ce traitement est similaire à celle utilisée pour les vaccins contre le covid-19. A une importante différence près : le vaccin à ARN messager est "conditionné" dans des nanoparticules lipidiques, expliquent les scientifiques. Ces nanoparticules "contiennent un signal stimulant supplémentaire pour le système immunitaire, qui accroît l'efficacité du vaccin", détaille le Pr Aerts. En outre, le vaccin induit non seulement une réponse immunitaire forte contre le VIH dans le sang, mais aussi dans les intestins, "où le VIH se cache principalement".Sabine den Roover (VUB), co-autrice de l'étude, ajoute que l'aspect le plus remarquable de leur recherche réside dans le fait que le vaccin active les lymphocyte T CD8+, des cellules immunitaires qui détectent et détruisent les cellules infectées par le VIH. "L'activation du type de cellules ciblées par le VIH reste limitée, ce qui rend le vaccin très prometteur."Le vaccin a pour l'instant été testé sur des souris. L'équipe de recherche a cependant bon espoir qu'il soit également efficace sur les êtres humains. "Ce nouveau vaccin nous offre une chance unique de faire la différence pour les patients atteints du VIH dans le monde."Lire par ailleurs les dernières infos scientifiques du congrès HIV Glasgow 2024 par notre correspondant, le Dr Jean-Luc Schouveller.