Bruxelles a passé le cap du million de doses injectées. Mais le cap des 70% de population vaccinée à Bruxelles estimé nécessaire pour venir à bout de la pandémie de coronavirus ne sera pas attteint d'ici la semaine prochaine, contrairement à ce qu'avait espéré la Commission communautaire commune, admet la responsable du service de l'inspection de l'hygiène de cette institution bicommunautaire, Inge Neven. Le taux devrait atteindre 60%.
Inge Neve a dressé son habituel tableau de la situation bruxelloise lors de la conférence de presse hedbomadaire de la Cocom. Au menu, la situation épidémiologique, stable au niveau admissions par exemple, mais avec un indice R de 1,07, Bruxelles se dirige vers une légère hausse de cas.
Le plat de resistance fut bien entendu la campagne de vaccination. La proportion de personnes totalement vaccinées dans la capitale continue d'augmenter. Pour les 65+, on atteint actuellement un taux de 79%. Pour les 55-64 ans, on a également dépassé le cap des 70% (73%). Inge Neven observe toutefois qu'il est plus difficile de convaincre les tranches d'âge plus jeunes.
Résultat: alors que l'objectif était de vacciner 70% de la population d'ici mi-juillet, la Région n'en aura vacciné que 60%. La responsable du service de l'inspection de l'hygiène de la Cocom note d'ailleurs un ralentissement dans les vaccinations (62.000 doses la semaine dernière contre 59.600 doses réservées cette semaine et 51.600 pour la semaine prochaine).
La carotte plutôt que le bâton
Bruxelles, à l'instar de la Wallonie, mise sur le bon vouloir de la population pour atteindre les 70% attendus au niveau européen. Deux mesures ont néanmoins été prises: des portes ouvertes d'abord. Actuellement, toutes les personnes de 16 ans et plus peuvent se présenter sans rendez-vous dans un centre de vaccination, même si les rendez-vous peuvent toujours être fixés. Depuis peu, les 12-15 ans présentant des facteurs de comorbidité peuvent s'inscrire pour la vaccination.
Ensuite, l'abandon du vaccin AstraZeneca pour les premières doses. Inge Neve espère ainsi que davantage de citoyens se présenteront spontanément dans les centres de vaccination qui proposeront désormais uniquement Pfizer, Moderna et Johnson & Johnson.
Diminution des centres à partir de fin août
Autre information: la Région bruxelloise va diminuer la voilure des centres de vaccination d'ici la fin août. Quatre centres sur les huit resteront ouverts, surtout pour les secondes doses, espère Inge Neve. L'idée est de s'orienter vers des initiatives locales et les équipes mobiles pour atteindre le public restant. la Région a ainsi mis sur pied des Relais d'action de quartier (RAQ) afin d'accompagner les publics fragilisés - mais aussi les revenus médiants, et autres - dans 48 quartiers et 12 communes de Bruxelles-Capitale. L'objectif est s'assurer un relais local vers les secteurs santé et social pour accompagner et sensibiliser ces populations. Près de 2.500 personnes ont été contactées par les 30 agents déployés en l'espace de deux mois. "C'est un travail que nous aimerions continuer après la pandémie", conclut Inge Neve.
Inge Neve a dressé son habituel tableau de la situation bruxelloise lors de la conférence de presse hedbomadaire de la Cocom. Au menu, la situation épidémiologique, stable au niveau admissions par exemple, mais avec un indice R de 1,07, Bruxelles se dirige vers une légère hausse de cas. Le plat de resistance fut bien entendu la campagne de vaccination. La proportion de personnes totalement vaccinées dans la capitale continue d'augmenter. Pour les 65+, on atteint actuellement un taux de 79%. Pour les 55-64 ans, on a également dépassé le cap des 70% (73%). Inge Neven observe toutefois qu'il est plus difficile de convaincre les tranches d'âge plus jeunes.Résultat: alors que l'objectif était de vacciner 70% de la population d'ici mi-juillet, la Région n'en aura vacciné que 60%. La responsable du service de l'inspection de l'hygiène de la Cocom note d'ailleurs un ralentissement dans les vaccinations (62.000 doses la semaine dernière contre 59.600 doses réservées cette semaine et 51.600 pour la semaine prochaine). Bruxelles, à l'instar de la Wallonie, mise sur le bon vouloir de la population pour atteindre les 70% attendus au niveau européen. Deux mesures ont néanmoins été prises: des portes ouvertes d'abord. Actuellement, toutes les personnes de 16 ans et plus peuvent se présenter sans rendez-vous dans un centre de vaccination, même si les rendez-vous peuvent toujours être fixés. Depuis peu, les 12-15 ans présentant des facteurs de comorbidité peuvent s'inscrire pour la vaccination. Ensuite, l'abandon du vaccin AstraZeneca pour les premières doses. Inge Neve espère ainsi que davantage de citoyens se présenteront spontanément dans les centres de vaccination qui proposeront désormais uniquement Pfizer, Moderna et Johnson & Johnson.Autre information: la Région bruxelloise va diminuer la voilure des centres de vaccination d'ici la fin août. Quatre centres sur les huit resteront ouverts, surtout pour les secondes doses, espère Inge Neve. L'idée est de s'orienter vers des initiatives locales et les équipes mobiles pour atteindre le public restant. la Région a ainsi mis sur pied des Relais d'action de quartier (RAQ) afin d'accompagner les publics fragilisés - mais aussi les revenus médiants, et autres - dans 48 quartiers et 12 communes de Bruxelles-Capitale. L'objectif est s'assurer un relais local vers les secteurs santé et social pour accompagner et sensibiliser ces populations. Près de 2.500 personnes ont été contactées par les 30 agents déployés en l'espace de deux mois. "C'est un travail que nous aimerions continuer après la pandémie", conclut Inge Neve.