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Le gendarme de l'Inami s'était déjà penché en 2011 sur les données de facturation des services d'urgence des hôpitaux belges aux organismes assureurs. L'an dernier, le SECM a de nouveau enquêté sur le sujet, en examinant la facturation des prestations de tous les hôpitaux belges avec une fonction reconnue de soins urgents auprès de 3.173 patients de tout âge, pris en charge entre le 27 et 29 novembre 2011.Il ressort de cette analyse que les urgences accueillent trop de patients n'ayant pas besoin de ce type de soins et qu'il n'est souvent "pas possible de mettre en évidence par quel médecin le patient a été vu. Il est donc difficile de contrôler si les prestations portées en compte ont été effectivement réalisées". De plus, des médecins urgentistes dans certains hôpitaux font systématiquement appel à un spécialiste, ce qui coûte également à l'assurance soins de santé.Enfin, selon le SECM, "la transmission de l'information entre le service d'urgence et le médecin généraliste peut être meilleure".En outre, le service de contrôle a constaté 635.325 infractions l'an dernier, contre 639.000 en 2013. Le montant des remboursements volontaires s'est élevé en 2014 à 3.579.899 euros.Article dans le Jdm de vendredi prochain.