Premièrement, il n'existe pas d'outil unique pour centraliser les informations vaccinales. "Cela oblige les vaccinateurs consciencieux à un double voire un triple encodage. Il est indispensable de s'engager vers un outil unique et fédéral, qui permettra l'encodage unique des vaccins administrés", exprime la SSMG.
Deuxièmement, la charge de la vaccination est éclatée entre de multiples intervenants. En sus, les informations de vaccination ne sont pas centralisées. Deux raisons qui poussent la SSMG à promouvoir un registre de vaccination national. "Ou au moins un système optimal par région, avec une interconnexion possible."
On se rapproche davantage, dans les faits, de cette seconde option, et ce pour plusieurs raisons. Notamment, la vaccination relève de diverses autorités politiques en fonction de l'âge du vacciné. Impossible de converger vers un modèle fédéral à partir de compétences aussi morcelées. Par contre, la volonté de la ministre wallonne de la Santé, Christie Morreale, est bien de concentrer les compétences santé au sein de la Région wallonne, en ce compris la vaccination enfant et adulte.
Proxisanté, en Wallonie, pourrait constituer un élan positif dans cette démarche. L'écriture du projet de décret démarrera fin janvier. Après les travaux parlementaires d'usage, le décret devrait être couché sur papier en septembre 2023. Soit plus ou moins en même temps que le carnet de santé numérique wallon qui devrait voir le jour d'ici la fin de l'année. Un carnet numérique qui comportera évidemment la liste des vaccinations personnelles.