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"On reçoit de plus en plus de signalements divers, mais aussi de questions", précise Patrick Charlier, le directeur de l'organisme indépendant. "Des clubs de sports qui nous demandent s'ils peuvent organiser des entraînements séparés pour les vaccinés et les non-vaccinés, ou des organisateurs d'événements qui voudraient n'obliger que les non-vaccinés à porter un masque". Or, "l'état de santé relève du secret médical, de la vie privée. En ce sens, la discrimination risque de s'étendre", relève-t-il. M. Charlier note aussi que l"on se retrouve avec un problème de proportionnalité de la mesure". "La société se polarise entre vaccinés et non-vaccinés. Or on parle bien de l'état de santé, et donc c'est un risque de discrimination sur cette base", dit-il. "Pour nous, cela devient difficile. On se retrouve dans une société de contrôle et on voit que les mesures prises portent atteinte aux droits fondamentaux. Parfois c'est justifié, mais notre crainte est que cela se banalise et que l'on reste dans cette société-là. On aura des difficultés à revenir en arrière. C'est un appel à la vigilance que nous voulons porter". Belga