"Quand la représentativité d'un organisme est discutée lors d'une négociation c'est que l'interlocuteur n'a plus d'arguments et qu'il faut remettre tout le système démocratique en question ", a rétorqué samedi dernier, lors du colloque du GBS (lire en page 8 et 9), Jean-Luc Demeere à l'adresse de Maggie De Block qui dans le journal flamand De Tijd avait déclaré que " les syndicats médicaux sont à la limite de la représentativité ".
Une phrase assassine et injuste pour la poignée de représentants syndicaux qui sacrifient depuis des années leurs temps libres, leurs familles, voire leur santé, pour défendre, il est vrai les intérêts du corps médical, mais aussi pour mettre de l'huile dans les rouages du système des soins de santé au bénéfice du patient.
Lors des dernières élections médicales, le taux de participation du corps médical a été très faible ( 25%). C'est un fait. Les syndicats médicaux se défendent (lire sur www.lejournaldumedecin.com) en pointant l'évolution d'une société globalement moins portée par le syndicalisme et surtout les problèmes informatiques qui ont découragé de nombreux médecins à exprimer leur vote. " Lors de la récente édition électorale de juin/juillet 2018, tout ce qui pouvait dysfonctionner a effectivement dysfonctionné. (...) Cela revient à chercher les problèmes", regrette Marc Moens, président de l'Absym. " Nous comprenons bien qu'il est électoralement très payant de se montrer puissant et fort, cela rassure", commente Lawrence Cuvelier, vice-président du GBO en soulignant " le mépris et l'arrogance institués comme forme de gouvernance." (..) " Nous méritons mieux que l'invective, qui comme dit Lao Tseu déshonore celui qui la profère."
Rassurez-vous, le journal du Médecin, continuera, comme il le fait depuis quarante ans, à vous informer sur les combats que mènent pour vous les syndicats médicaux et sur les avancées obtenues par leur engagement quotidien.
Une phrase assassine et injuste pour la poignée de représentants syndicaux qui sacrifient depuis des années leurs temps libres, leurs familles, voire leur santé, pour défendre, il est vrai les intérêts du corps médical, mais aussi pour mettre de l'huile dans les rouages du système des soins de santé au bénéfice du patient.Lors des dernières élections médicales, le taux de participation du corps médical a été très faible ( 25%). C'est un fait. Les syndicats médicaux se défendent (lire sur www.lejournaldumedecin.com) en pointant l'évolution d'une société globalement moins portée par le syndicalisme et surtout les problèmes informatiques qui ont découragé de nombreux médecins à exprimer leur vote. " Lors de la récente édition électorale de juin/juillet 2018, tout ce qui pouvait dysfonctionner a effectivement dysfonctionné. (...) Cela revient à chercher les problèmes", regrette Marc Moens, président de l'Absym. " Nous comprenons bien qu'il est électoralement très payant de se montrer puissant et fort, cela rassure", commente Lawrence Cuvelier, vice-président du GBO en soulignant " le mépris et l'arrogance institués comme forme de gouvernance." (..) " Nous méritons mieux que l'invective, qui comme dit Lao Tseu déshonore celui qui la profère."Rassurez-vous, le journal du Médecin, continuera, comme il le fait depuis quarante ans, à vous informer sur les combats que mènent pour vous les syndicats médicaux et sur les avancées obtenues par leur engagement quotidien.