...

Le patient est un adulte ayant récemment voyagé dans un pays d'Afrique sub-saharienne où circule le variant 1b du virus. D'après l'ECDC, le malade a eu un rapport sexuel avec une personne qui présentait des symptômes compatibles avec une infection par le virus mpox. Celle-ci se caractérise par des lésions cutanées, comme des pustules, une forte fièvre et des douleurs musculaires. L'individu "s'est isolé dès son retour en Belgique", avant même que soit posé le diagnostic. "Il n'y a pas eu de contacts à haut risque", poursuit Sciensano.Ce cas a été confirmé le 16 décembre en Wallonie par un test PCR spécifique. "Au vu des mesures en vigueur en Belgique, le risque pour la population générale belge et européenne reste faible", confirment les deux institutions de santé.Au vu de ses symptômes, cet "homme s'est présenté spontanément aux urgences hospitalières. Il se remet, la situation est sous contrôle", a confirmé l'Agence wallonne pour une vie de qualité (Aviq). "Les procédures indiquées en cas de suspicion de mpox sont adaptées. Les hôpitaux et médecins ont été prévenus de ces procédures. En outre, la période d'incubation est passée. Il y a très peu de risques pour la population belge, donc nous ne nous inquiétons pas."Deux épidémies concomitantes sévissent, l'une provoquée par le clade 1 en Afrique centrale, touchant surtout des enfants, et une autre par le nouveau variant, le clade 1b, qui frappe des adultes dans l'est de la RDC et dans les pays limitrophes. Les premiers cas hors d'Afrique ont été détectés en Suède et au Pakistan mi-août. Depuis lors, des contaminations ont été enregistrées en Allemagne, au Royaume-Uni, aux États-Unis ou encore aux Philippines.