La haie de déshonneur vient toutefois ternir l'image de Sophie Wilmès. Bien que certains rappellent, sur Twitter, dans un post effacé depuis, que le personnel présent ne représentait qu'une infime partie des soignants de l'hôpital, la récupération de l'information par la première ministre relève au mieux de la maladresse. " Les visites des hôpitaux Chirec-Delta et Saint-Pierre furent un moment de rencontres, dialogue important pour personnel soignant comme pour moi. Situation sanitaire, protections, charge mentale, valorisation du métier, financement des soins de santé, aucun sujet n'a été écarté ", explique-t-elle. Quatre photos accompagnent son tweet. Aucune ne montre la haie de déshonneur. Le politique a repris le dessus.

Certains crient au scandale, réclament des actes et non des paroles. D'autres parlent de faute de communication et d'erreur de timing. Il y a ceux qui défendent les politiciens, qui eux aussi exercent dans des circonstances exceptionnelles. Enfin, il y a ceux qui lient l'action à la politique : la gauche syndicaliste contre la droite libérale. En attendant la fin du bal, les images ont déjà fait le tour du monde.

Ma véritable interrogation est pourquoi viser Sophie Wilmès aujourd'hui ? L'heure n'est pas à la stigmatisation mais au rassemblement, à la solidarité. Car fin juin, la mission du gouvernement Wilmès sera peut-être terminée, si elle n'est pas prolongée de trois mois. Il sera alors temps de dresser un premier bilan, avec à la clef, un second rendez-vous ou un clap de fin.

La haie de déshonneur vient toutefois ternir l'image de Sophie Wilmès. Bien que certains rappellent, sur Twitter, dans un post effacé depuis, que le personnel présent ne représentait qu'une infime partie des soignants de l'hôpital, la récupération de l'information par la première ministre relève au mieux de la maladresse. " Les visites des hôpitaux Chirec-Delta et Saint-Pierre furent un moment de rencontres, dialogue important pour personnel soignant comme pour moi. Situation sanitaire, protections, charge mentale, valorisation du métier, financement des soins de santé, aucun sujet n'a été écarté ", explique-t-elle. Quatre photos accompagnent son tweet. Aucune ne montre la haie de déshonneur. Le politique a repris le dessus.Certains crient au scandale, réclament des actes et non des paroles. D'autres parlent de faute de communication et d'erreur de timing. Il y a ceux qui défendent les politiciens, qui eux aussi exercent dans des circonstances exceptionnelles. Enfin, il y a ceux qui lient l'action à la politique : la gauche syndicaliste contre la droite libérale. En attendant la fin du bal, les images ont déjà fait le tour du monde. Ma véritable interrogation est pourquoi viser Sophie Wilmès aujourd'hui ? L'heure n'est pas à la stigmatisation mais au rassemblement, à la solidarité. Car fin juin, la mission du gouvernement Wilmès sera peut-être terminée, si elle n'est pas prolongée de trois mois. Il sera alors temps de dresser un premier bilan, avec à la clef, un second rendez-vous ou un clap de fin.