Les chercheurs ont demandé aux participants de noter de manière prospective les symptômes qu'ils présentaient. Au total, 800 membres du personnel des soins de santé néerlandais ont pris part à cette symptomatologie élargie.

Ceux-ci ont notamment relevé une fatigue intense, un mauvais état général, des courbatures, des douleurs musculaires diffuses importantes, des maux de tête, des douleurs dans les yeux ou à l'arrière de ceux-ci, ainsi que des pertes du goût ou de l'odorat.

"Les troubles du goût et de l'odorat et les douleurs musculaires ont pu être associés de manière très précise" à un diagnostic positif au Covid-19 dans les jours suivants, a souligné le porte-parole interfédéral Covid-19, Yves Van Laethem.

Ces symptômes précoces ont la particularité d'être assez éloignés des symptômes classiques mentionnés jusqu'à présent, à savoir la toux, des difficultés respiratoires, des maux de gorge et de la température. "Ceux-ci surviennent plus tard et sont donc en retard par rapport au début réel de l'infection", a indiqué l'infectiologue.

L'étude permet ainsi de reconnaître le plus tôt possible les premiers signes d'alerte de la maladie et de se comporter en conséquence afin d'éviter de contaminer d'autres personnes en attente du diagnostic.

"C'est particulièrement important puisqu'on entre maintenant dans une phase où il va falloir gérer le long terme et éviter que des foyers de contamination puissent se multiplier", a relevé l'expert. Par ailleurs, "c'est au début des symptômes que nous sommes le plus contagieux. C'est donc un moment crucial pour éviter de contaminer d'autres personnes", a-t-il ajouté.

Depuis le 4 mai, les critères de dépistage ont été étendus de manière à pouvoir tester des patients présentant des plaintes plus larges et détecter ainsi davantage de personnes potentiellement infectées au coronavirus.

L'expert conseille dès lors à toute personne présentant un ou plusieurs des symptômes précoces ou classiques ainsi qu'une diarrhée répétée pendant plusieurs jours d'appeler son médecin traitant afin que ce dernier évalue s'il s'agit de symptômes compatibles avec une infection au nouveau coronavirus. Le cas échéant, la personne devra réaliser un test. En attendant le résultat du prélèvement, il est important que cette personne s'isole du monde extérieur. Dans l'intervalle, le médecin peut également demander à son patient d'établir une liste des personnes avec lesquelles il a été en contact jusqu'à deux jours avant l'apparition des premiers symptômes.

"C'est finalement en appliquant ce genre de recommandations, systématiquement et de manière la plus disciplinée possible, que nous pourrons éviter dans le futur d'avoir (...) cette deuxième vague de contaminations que nous craignons tous. Celle-ci devrait mener à un resserrement des mesures de confinement, peut-être de manière plus importante que celles que nous avons connues ces dernières semaines", a insisté M. Van Laethem. "C'est en fonction de la manière dont vous allez vous comporter (...) que nous allons passer au mieux cette nouvelle phase de la pandémie.", a-t-il conclu.

Les chercheurs ont demandé aux participants de noter de manière prospective les symptômes qu'ils présentaient. Au total, 800 membres du personnel des soins de santé néerlandais ont pris part à cette symptomatologie élargie. Ceux-ci ont notamment relevé une fatigue intense, un mauvais état général, des courbatures, des douleurs musculaires diffuses importantes, des maux de tête, des douleurs dans les yeux ou à l'arrière de ceux-ci, ainsi que des pertes du goût ou de l'odorat. "Les troubles du goût et de l'odorat et les douleurs musculaires ont pu être associés de manière très précise" à un diagnostic positif au Covid-19 dans les jours suivants, a souligné le porte-parole interfédéral Covid-19, Yves Van Laethem. Ces symptômes précoces ont la particularité d'être assez éloignés des symptômes classiques mentionnés jusqu'à présent, à savoir la toux, des difficultés respiratoires, des maux de gorge et de la température. "Ceux-ci surviennent plus tard et sont donc en retard par rapport au début réel de l'infection", a indiqué l'infectiologue. L'étude permet ainsi de reconnaître le plus tôt possible les premiers signes d'alerte de la maladie et de se comporter en conséquence afin d'éviter de contaminer d'autres personnes en attente du diagnostic. "C'est particulièrement important puisqu'on entre maintenant dans une phase où il va falloir gérer le long terme et éviter que des foyers de contamination puissent se multiplier", a relevé l'expert. Par ailleurs, "c'est au début des symptômes que nous sommes le plus contagieux. C'est donc un moment crucial pour éviter de contaminer d'autres personnes", a-t-il ajouté. Depuis le 4 mai, les critères de dépistage ont été étendus de manière à pouvoir tester des patients présentant des plaintes plus larges et détecter ainsi davantage de personnes potentiellement infectées au coronavirus. L'expert conseille dès lors à toute personne présentant un ou plusieurs des symptômes précoces ou classiques ainsi qu'une diarrhée répétée pendant plusieurs jours d'appeler son médecin traitant afin que ce dernier évalue s'il s'agit de symptômes compatibles avec une infection au nouveau coronavirus. Le cas échéant, la personne devra réaliser un test. En attendant le résultat du prélèvement, il est important que cette personne s'isole du monde extérieur. Dans l'intervalle, le médecin peut également demander à son patient d'établir une liste des personnes avec lesquelles il a été en contact jusqu'à deux jours avant l'apparition des premiers symptômes. "C'est finalement en appliquant ce genre de recommandations, systématiquement et de manière la plus disciplinée possible, que nous pourrons éviter dans le futur d'avoir (...) cette deuxième vague de contaminations que nous craignons tous. Celle-ci devrait mener à un resserrement des mesures de confinement, peut-être de manière plus importante que celles que nous avons connues ces dernières semaines", a insisté M. Van Laethem. "C'est en fonction de la manière dont vous allez vous comporter (...) que nous allons passer au mieux cette nouvelle phase de la pandémie.", a-t-il conclu.