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Les résultats de ces analyses, publiées en ligne dimanche dans la revue britannique Nature et menées dans le cadre du projet de l'Atlas du génome du cancer (The Cancer Atlas Genome), conduisent à penser que ces deux cancers ont la même origine moléculaire, expliquent les chercheurs. Ces similitudes pourraient faciliter la comparaison des données thérapeutiques entre des sous-types de cancer du sein et de l'ovaire, ajoutent-ils. Cette étude confirme également qu'il existe quatre principaux types de cancers du sein, chacun avec sa propre biologie et des chances de survie qui diffèrent. Les auteurs de cette étude ont utilisé des données génomiques provenant d'échantillons de 825 patientes atteintes d'un cancer du sein. "Les similarités moléculaires de l'un des principaux sous-types de cancer du sein trouvées dans le cancer de l'ovaire nous permettent de mieux comparer les traitements entre ces deux cancers", relève le Dr Harold Varmus, le directeur de l'Institut national américain du cancer (NCI) qui a financé une partie de cette recherche.