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Le mécontentement ne faisant que s'amplifier, la ministre a décidé de réunir en janvier les représentants des médecins et des pharmaciens, ainsi que l'Inami et l'AFMPS. Personne ne remet en cause le fait que la TàU est essentielle, mais le système nécessite que les parties prenantes se concertent au niveau local et demande la mise en application de différents points : ? La prescription doit être établie avant la dispensation. Le fait de délivrer sans prescription ne peut être qu'une mesure d'exception. ? La tarification doit être le reflet exact de ce qui a été prescrit et dispensé. Le schéma de traitement doit continuellement être mis à jour ? La posologie doit systématiquement être mentionnée sur la prescription. C'est légalement obligatoire. Il est souhaitable que la durée du traitement y soit mentionnée, mais ce n'est pas obligatoire. Le pharmacien doit être instantanément averti de toutes les modifications aux traitements. Des modalités claires de communication doivent donc être définies au sein de chaque maison de repos. La ministre et toutes les parties prenantes ont demandé que des solutions soient trouvées au niveau local et qu'un dialogue constructif soit engagé. Principes généraux 1.La TàU est l'initiale de principe de tarification par unité et par semaine applicable aux résidents de longue durée des MRS-MRPA.2.Elle concerne uniquement les formes orales solides pour les traitements chroniques. Elle n'est pas applicable aux autres formes galéniques, même si des exceptions sont possibles.3.N'est facturé à l'Inami et au patient que ce qui est réellement consommé. Les restes de boîtes restent à charge du pharmacien. Dans certaines circonstances, le pharmacien peut réutiliser le reste de la boîte pour le délivrer à un autre patient (si la boîte est restée à la pharmacie).4.Le prix à l'unité est toujours calculé à partir du plus grand conditionnement public remboursable de la même marque.