L'absentéisme pour maladie, court ou long, a augmenté en 2024, selon le spécialiste en ressources humaines SD Worx, après analyse des données de plus d'un million de travailleurs dans le privé.
Un travailleur sur sept dans le secteur privé est absent plus d'un mois pour maladie, ressort-il des chiffres sur l'absentéisme pour cause de maladie du secrétariat social de SD Worx. Les données analysées représentent de plus d'un million de travailleurs au sein de 38.000 entreprises.
L'absentéisme pour maladie court (moins d'un mois), moyen (entre un mois et un an) et long (plus d'un an) a augmenté l'an dernier par rapport à 2023. Le pourcentage de travailleurs absents plus d'un mois est celui qui a le plus augmenté. Cet absentéisme représente la perte de 10% des jours de travail.
C'est en Wallonie que l'absentéisme moyen est le plus élevé, et à Bruxelles qu'il est le plus bas. Mais "l'augmentation la plus élevée est en Flandre, et dans les emplois d'ouvrier : les ouvriers sont en moyenne absents plus souvent et plus longtemps", explique Katleen Jacobs, experte juridique chez SD Worx. Le spécialiste en RH note également une hausse chez les employés. L'absentéisme de moyenne durée a, lui, le plus augmenté chez les travailleurs de moins de 40 ans.
30% des travailleurs n'ont pas raté une seule journée en 2024
"Plus l'organisation est grande, plus le risque est important", poursuit Mme Jacobs. "Sur six ans, nous observons que l'absentéisme total dans le secteur privé a augmenté de 8,4% à 10,3% : en termes relatifs, il s'agit d'une augmentation de 23%. Le coût est important."
L'absentéisme de courte durée a également augmenté en comparaison avec 2023, mais moins que celui de moyenne ou de longue durée. Durant les six derniers mois de 2024, l'absentéisme court a même été moins important qu'en 2023. Il y a également des travailleurs qui ne sont jamais absents.
Un travailleur sur sept dans le secteur privé est absent plus d'un mois pour maladie, ressort-il des chiffres sur l'absentéisme pour cause de maladie du secrétariat social de SD Worx. Les données analysées représentent de plus d'un million de travailleurs au sein de 38.000 entreprises.L'absentéisme pour maladie court (moins d'un mois), moyen (entre un mois et un an) et long (plus d'un an) a augmenté l'an dernier par rapport à 2023. Le pourcentage de travailleurs absents plus d'un mois est celui qui a le plus augmenté. Cet absentéisme représente la perte de 10% des jours de travail.C'est en Wallonie que l'absentéisme moyen est le plus élevé, et à Bruxelles qu'il est le plus bas. Mais "l'augmentation la plus élevée est en Flandre, et dans les emplois d'ouvrier : les ouvriers sont en moyenne absents plus souvent et plus longtemps", explique Katleen Jacobs, experte juridique chez SD Worx. Le spécialiste en RH note également une hausse chez les employés. L'absentéisme de moyenne durée a, lui, le plus augmenté chez les travailleurs de moins de 40 ans."Plus l'organisation est grande, plus le risque est important", poursuit Mme Jacobs. "Sur six ans, nous observons que l'absentéisme total dans le secteur privé a augmenté de 8,4% à 10,3% : en termes relatifs, il s'agit d'une augmentation de 23%. Le coût est important."L'absentéisme de courte durée a également augmenté en comparaison avec 2023, mais moins que celui de moyenne ou de longue durée. Durant les six derniers mois de 2024, l'absentéisme court a même été moins important qu'en 2023. Il y a également des travailleurs qui ne sont jamais absents.