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Alzheimer touche 18 millions de personnes dans le monde, selon l'Organisation mondiale de la santé. Durant l'essai clinique conduit pour cette étude, les patients qui ont continué à prendre l'Aricept (donépézil) ont connu un déclin considérablement moindre de leurs capacités cognitives, de mémorisation, d'orientation et d'expression orale que ceux sous placebo, soulignent ces chercheurs, dont le professeur Robert Howard du King's College London au Royaume-Uni, principal auteur de l'étude. Cette communication paraît dans la revue médicale américaine New England Journal of Medicine du 8 mars. "Les effets bénéfiques constatés en poursuivant un traitement avec l'Aricept ont été cliniquement importants et supérieurs à ce qui avait été observé chez des patients atteints d'une forme moins aiguë d'Alzheimer", ajoutent ces médecins. "Alors que les malades avancent vers des formes plus graves d'Alzheimer, les médecins sont confrontés à la décision difficile de continuer à les traiter avec l'Aricept car jusqu'à présent il y avait peu d'indications cliniques pour les guider", explique le Dr Howard. "Maintenant, pour la première fois, nous disposons d'indications solides et irréfutables que ce médicament aide les patients à des stades plus avancés et graves de cette maladie". Cette étude portait sur 295 malades à Londres et dans 14 autres villes britanniques pour évaluer les effets de différents médicaments dont l'Aricept, fabriqué par le le laboratoire américain Pfizer. Elle a été financée par le Conseil britannique de recherche médicale (MRC) et l'association britannique Alzheimer's Society.