Les Cliniques universitaires Saint-Luc et l'UZ Gent ont réalisé début septembre l'implantation d'un nouveau système de neurostimulation optoélectronique chez deux patients atteints d'épilepsie, indiquent lundi les hôpitaux qui évoquent "une première mondiale". Les deux patients se sont complètement rétablis deux semaines après l'intervention et ont entamé leur neurostimulation.
"Pour 30% des patients (atteints d'épilepsie, NDLR), les crises se poursuivent malgré la prise d'au moins deux médicaments. Ils sont dits 'réfractaires' et nécessitent une prise en charge neurochirurgicale consistant à enlever la zone du cerveau responsable des crises", précisent les établissements.
Lorsque la zone en question n'a pas pu être localisée, qu'elle est trop étendue ou qu'elle se situe dans un endroit du cerveau lié à une fonction primaire, le patient est réorienté vers la neurostimulation comme la stimulation du nerf vague (VNS).
Le photovoltaïque en version mini
Le système, intitulé "NAO.VNS" et mis au point par l'entreprise Synergia Medical, se base sur la technologie optoélectronique, ce qui en fait une première mondiale. Autrement dit, la neurostimulation est activée par la lumière grâce à des matériaux comme le quartz ou les cellules photovoltaïques miniaturisées. Les deux hôpitaux affirment que cette technologie permet une durée de vie prolongée de la batterie, une meilleure cybersécurité et surtout une meilleure compatibilité avec les examens IRM. La réalisation de ces examens était compliquée avec les implants traditionnels et handicapait donc le parcours des patients, précisent les institutions.
"Cette technologie va transformer la prise en charge de l'épilepsie mais aussi des autres troubles neurologiques. Elle offre un véritable espoir aux patients qui ne répondent pas aux traitements traditionnels", avancent les deux chirurgiens responsables des opérations dans les deux établissements, le Dr Rooijakkers et le Dr Dewael.
"Pour 30% des patients (atteints d'épilepsie, NDLR), les crises se poursuivent malgré la prise d'au moins deux médicaments. Ils sont dits 'réfractaires' et nécessitent une prise en charge neurochirurgicale consistant à enlever la zone du cerveau responsable des crises", précisent les établissements.Lorsque la zone en question n'a pas pu être localisée, qu'elle est trop étendue ou qu'elle se situe dans un endroit du cerveau lié à une fonction primaire, le patient est réorienté vers la neurostimulation comme la stimulation du nerf vague (VNS).Le système, intitulé "NAO.VNS" et mis au point par l'entreprise Synergia Medical, se base sur la technologie optoélectronique, ce qui en fait une première mondiale. Autrement dit, la neurostimulation est activée par la lumière grâce à des matériaux comme le quartz ou les cellules photovoltaïques miniaturisées. Les deux hôpitaux affirment que cette technologie permet une durée de vie prolongée de la batterie, une meilleure cybersécurité et surtout une meilleure compatibilité avec les examens IRM. La réalisation de ces examens était compliquée avec les implants traditionnels et handicapait donc le parcours des patients, précisent les institutions."Cette technologie va transformer la prise en charge de l'épilepsie mais aussi des autres troubles neurologiques. Elle offre un véritable espoir aux patients qui ne répondent pas aux traitements traditionnels", avancent les deux chirurgiens responsables des opérations dans les deux établissements, le Dr Rooijakkers et le Dr Dewael.