Un hôpital doit-il encore posséder son laboratoire de biologie clinique, sa pharmacie, sa stérilisation centrale, sa cuisine etc,... ? Chaque hôpital doit-il encore nécessairement avoir une maternité, une chirurgie étendue, une revalidation multidisciplinaire, une oncologie complète?
La nécessité d'établir des réseaux de soins ne dépend pas nécessairement des dernières décisions gouvernementales mais se révèle spontanément depuis quelques années.
En effet, de nombreuses organisations ont compris la nécessité de vivre ensemble pour affronter le développement des nouvelles technologies médicales et logistiques mais aussi pour rassembler des know-how nécessaires pour traiter des pathologies complexes et rares devant faire appel à des spécialistes médicaux et des médecins généralistes de plus en plus affutés.
La nécessité d'accroître les économies d'échelle dans tous les domaines pour augmenter l'efficience et réduire les coûts, a poussé de nombreux hôpitaux à fusionner, se regrouper, fermer ou établir des réseaux régionaux philosophiquement proches ou pas et appartenant aux secteurs privé ou public dont la différence apparaît de moins en moins.
Le réseau est devenu un instrument de qualité permettant non seulement d'établir des trajets de soins clairs et efficaces mais aussi un partage des activités médicales en les concentrant dans des lieux précis et efficaces.
Un hôpital doit-il encore posséder son laboratoire de biologie clinique, sa pharmacie, sa stérilisation centrale, sa cuisine etc,... ? Chaque hôpital doit-il encore nécessairement avoir une maternité, une chirurgie étendue, une revalidation multidisciplinaire, une oncologie complète?
Un hôpital ne doit-il pas travailler la main dans la main avec les médecins généralistes et les soins à domicile de sa région en mettant à leur disposition ses infrastructures, son personnel spécialisé et ses équipements statiques et mobiles ?
Les urgences ne peuvent-elles se concevoir de manière consensuelles dans les locaux adéquats et bien équipés à la disposition des généralistes qui sont les mieux à même de faire le tri entre activités nécessitant des mesures thérapeutiques immédiates et parfois spécialisées et des possibilités de retarder les interventions dans des infrastructures plus simples et moins onéreuses ?
Diminution du caractère invasif
Le déplacement des activités vers le domicile ou des installations de jour se justifie aujourd'hui clairement par la diminution du caractère invasif des actions médicales et l'obligation d'efficience par économies d'échelle.
Le déplacement des activités médicales chroniques ou de revalidation vers des structures adéquates liées à des réseaux aigus nous parait aussi faire partie des mesures indispensables pour l'avenir des soins de santé.
Ces considérations impliquent la création de réseaux complets contenant des activités spécialisées aiguës et chroniques partagées entre plusieurs institutions hospitalières et non hospitalières.
Faisabilité
Un réseau à la disposition des patients peut se construire progressivement mais il est indispensable que la législation suive et permette cette faisabilité nouvelle à l'abri des considérations politiques et philosophiques.
L'hôpital Erasme a commencé cette démarche en s'associant avec les hôpitaux de la ville de Bruxelles et avec ses alliés en Hainaut (Tivoli, Ambroise Parée, Marie-Curie)
Cela s'illustre pour débuter par une collaboration en biologie clinique par la création d'un laboratoire centralisé pour 5 hôpitaux (Erasme, Bordet, St Pierre, Brugmann et l'HUDERF), un laboratoire d'anatomie pathologique (Tivoli, Chirec, Erasme) et l'intégration au sein d'Erasme du CTR (Centre de traumatologie) et du CRG( Centre de revalidation gériatrique).
D'autres initiatives suivront toujours dans le sens d'une collaboration intensifiée et permettant une centralisation basée sur la qualité et l'efficience.
La nécessité d'établir des réseaux de soins ne dépend pas nécessairement des dernières décisions gouvernementales mais se révèle spontanément depuis quelques années.En effet, de nombreuses organisations ont compris la nécessité de vivre ensemble pour affronter le développement des nouvelles technologies médicales et logistiques mais aussi pour rassembler des know-how nécessaires pour traiter des pathologies complexes et rares devant faire appel à des spécialistes médicaux et des médecins généralistes de plus en plus affutés.La nécessité d'accroître les économies d'échelle dans tous les domaines pour augmenter l'efficience et réduire les coûts, a poussé de nombreux hôpitaux à fusionner, se regrouper, fermer ou établir des réseaux régionaux philosophiquement proches ou pas et appartenant aux secteurs privé ou public dont la différence apparaît de moins en moins.Le réseau est devenu un instrument de qualité permettant non seulement d'établir des trajets de soins clairs et efficaces mais aussi un partage des activités médicales en les concentrant dans des lieux précis et efficaces.Un hôpital doit-il encore posséder son laboratoire de biologie clinique, sa pharmacie, sa stérilisation centrale, sa cuisine etc,... ? Chaque hôpital doit-il encore nécessairement avoir une maternité, une chirurgie étendue, une revalidation multidisciplinaire, une oncologie complète?Un hôpital ne doit-il pas travailler la main dans la main avec les médecins généralistes et les soins à domicile de sa région en mettant à leur disposition ses infrastructures, son personnel spécialisé et ses équipements statiques et mobiles ?Les urgences ne peuvent-elles se concevoir de manière consensuelles dans les locaux adéquats et bien équipés à la disposition des généralistes qui sont les mieux à même de faire le tri entre activités nécessitant des mesures thérapeutiques immédiates et parfois spécialisées et des possibilités de retarder les interventions dans des infrastructures plus simples et moins onéreuses ?Le déplacement des activités vers le domicile ou des installations de jour se justifie aujourd'hui clairement par la diminution du caractère invasif des actions médicales et l'obligation d'efficience par économies d'échelle.Le déplacement des activités médicales chroniques ou de revalidation vers des structures adéquates liées à des réseaux aigus nous parait aussi faire partie des mesures indispensables pour l'avenir des soins de santé.Ces considérations impliquent la création de réseaux complets contenant des activités spécialisées aiguës et chroniques partagées entre plusieurs institutions hospitalières et non hospitalières.Un réseau à la disposition des patients peut se construire progressivement mais il est indispensable que la législation suive et permette cette faisabilité nouvelle à l'abri des considérations politiques et philosophiques.L'hôpital Erasme a commencé cette démarche en s'associant avec les hôpitaux de la ville de Bruxelles et avec ses alliés en Hainaut (Tivoli, Ambroise Parée, Marie-Curie)Cela s'illustre pour débuter par une collaboration en biologie clinique par la création d'un laboratoire centralisé pour 5 hôpitaux (Erasme, Bordet, St Pierre, Brugmann et l'HUDERF), un laboratoire d'anatomie pathologique (Tivoli, Chirec, Erasme) et l'intégration au sein d'Erasme du CTR (Centre de traumatologie) et du CRG( Centre de revalidation gériatrique).D'autres initiatives suivront toujours dans le sens d'une collaboration intensifiée et permettant une centralisation basée sur la qualité et l'efficience.