Nous annoncions dans notre dernière édition la publication du Livre blanc de la 1ère ligne. Ce document, produit par Be.hive, la chaire francophone interdisciplinaire et interuniversitaire de la première ligne, présente un état des lieux de la première ligne en Belgique francophone et propose des pistes de recherche universitaire interdisciplinaire afin d'aider les hommes politiques à se projeter, en matière de 1ère ligne, dans les dix à venir.
A peine publié, ce document fait l'objet de vives critiques de la part de l'Absym qui regrette que la parole des médecins généralistes ayant une pratique libérale n'ait pas été entendue (lire ci-contre). Le Dr David Simon voyant dans ce livre blanc "un plaidoyer exclusivement en faveur de la pratique en maison médicale rédigé exclusivement à charge contre la médecine libérale".
Du côté de la SSMG, son président, le Dr Thomas Orban, souligne sur Twitter que "bien que faisant partie du comité de pilotage, la voix de la SSMG n'a pas été entendue formellement. Il serait judicieux qu'à l'avenir Be.Hive évite de tomber dans un piège: dire au terrain ce qu'il convient de faire, sans véritable collaboration."
Concilier les intérêts et la vision de seize professions de santé est évidemment une véritable gageure. D'autant plus qu'au sein de ces métiers de la première ligne, des courants de pensée et des formes de pratique différentes s'opposent depuis des années.
Il serait dommage de gâcher l'énergie des promoteurs de Be.hive et l'argent - un budget, assez exceptionnel pour un projet de première ligne, de 2,5 millions d'euros sur cinq ans - en ne permettant pas à tous les acteurs concernés d'avoir voix au chapitre.
A peine publié, ce document fait l'objet de vives critiques de la part de l'Absym qui regrette que la parole des médecins généralistes ayant une pratique libérale n'ait pas été entendue (lire ci-contre). Le Dr David Simon voyant dans ce livre blanc "un plaidoyer exclusivement en faveur de la pratique en maison médicale rédigé exclusivement à charge contre la médecine libérale". Du côté de la SSMG, son président, le Dr Thomas Orban, souligne sur Twitter que "bien que faisant partie du comité de pilotage, la voix de la SSMG n'a pas été entendue formellement. Il serait judicieux qu'à l'avenir Be.Hive évite de tomber dans un piège: dire au terrain ce qu'il convient de faire, sans véritable collaboration."Concilier les intérêts et la vision de seize professions de santé est évidemment une véritable gageure. D'autant plus qu'au sein de ces métiers de la première ligne, des courants de pensée et des formes de pratique différentes s'opposent depuis des années.Il serait dommage de gâcher l'énergie des promoteurs de Be.hive et l'argent - un budget, assez exceptionnel pour un projet de première ligne, de 2,5 millions d'euros sur cinq ans - en ne permettant pas à tous les acteurs concernés d'avoir voix au chapitre.
