Ces technologies, qui mettent en lumière une partie de ce qu'il se passe dans le corps humain, peuvent "amener la médecine personnalisée à un niveau supérieur en termes de prévention, de diagnostic et de traitement", explique le CSS.

Chacune de ces techniques engendre un volume impressionnant d'informations souvent très sensibles qui doivent être analysées de manière appropriée en utilisant des modèles sophistiqués et des connaissances spécialisées, ce qui soulève bien des questions pour l'instance sanitaire, en plus des délicats sujets de vie privée, de sécurité et de protection des données.

Le Conseil émet ainsi 7 recommandations "qui pourraient faire de la Belgique un pionnier des soins de santé omiques" :

  • Organiser les technologies omiques dans des centres d'expertise clinique.
  • Soutenir les bases de données nationales, gérées par les centres d'expertise omiques dans le but de centraliser les données et de promouvoir la recherche scientifique.
  • Élaborer des politiques de protection des données fiables qui garantissent l'autonomie des citoyens grâce à un modèle de consentement éclairé avec des choix d'acceptation ou de refus.
  • Mettre en place des programmes de formation spécialisés et reconnaître les nouvelles professions de la santé telles que les conseillers génétiques, les spécialistes de laboratoire clinique et d'autres nouveaux groupes de professionnels.
  • Lancer des campagnes d'éducation pour les citoyens et les soignants, surtout si les omiques sont plus largement utilisées dans le contexte des dépistages de masse.
  • Préciser le statut juridique des données et des procédures omiques.
  • Promouvoir le dépistage préventif chez les personnes en bonne santé par une éducation appropriée et des investissements structurels.

Avec Belga

Ces technologies, qui mettent en lumière une partie de ce qu'il se passe dans le corps humain, peuvent "amener la médecine personnalisée à un niveau supérieur en termes de prévention, de diagnostic et de traitement", explique le CSS. Chacune de ces techniques engendre un volume impressionnant d'informations souvent très sensibles qui doivent être analysées de manière appropriée en utilisant des modèles sophistiqués et des connaissances spécialisées, ce qui soulève bien des questions pour l'instance sanitaire, en plus des délicats sujets de vie privée, de sécurité et de protection des données. Le Conseil émet ainsi 7 recommandations "qui pourraient faire de la Belgique un pionnier des soins de santé omiques" :Avec Belga