Le gouvernement wallon doit se réunir jeudi et prendre position sur l'instauration du dispositif dans les prochaines semaines. Selon Christie Morreale, il existe un "consensus entre les ministres wallons" sur la mise en oeuvre du pass sanitaire, y compris de la part des ministres MR. "Oui, je pense que tout le monde sait que l'on va vers un CST." La ministre a évoqué une entrée en vigueur "dès que l'accord de coopération est voté. Ça peut être rapide. Ça pourrait être dans les quinze jours après la décision."

L'objectif est de l'instaurer dans l'ensemble des secteurs énumérés lors du Comité de concertation de vendredi dernier. "Le Covid Safe Ticket est demandé par beaucoup d'organisateurs dans les secteurs de l'horeca et de l'événementiel. Dans le secteur culturel, ils l'appliquent même avant que la règle ne soit en vigueur. Je crois que ça rassure les gens, ça contribue à la sécurité sanitaire. Globalement, cela permet de retrouver une vie plus normale et d'éviter la transmission du virus. Oui, il faut l'appliquer aux secteurs proposés, comme dans les autres pays. Dans la majorité des pays européens, cela s'est passé de manière très harmonieuse."

En attendant, les 24 bourgmestres de l'arrondissement de Liège ont donné leur feu vert pour l'imposition du Covid Safe Ticket (CST) lors des grands rassemblements, écrit SudPresse mercredi. La jauge n'a cependant pas encore été fixée.

Belga

Alain Maron appelle à un débat démocratique sur l'obligation vaccinale

"Nous ne sommes pas fermés à l'obligation vaccinale, mais nous ne disons pas non plus que nous sommes nécessairement pour", a déclaré mercredi Alain Maron, assurant sur LN24 qu'il s'agissait de la position de son parti, Ecolo. Le ministre bruxellois de la Santé a appelé à un vaste débat démocratique sur le sujet "dès l'approbation définitive des vaccins par l'agence européenne des médicaments qui arrivera seulement courant 2022." "Il doit y avoir un débat démocratique autour de cela : des débats parlementaires ouverts avec des auditions d'un certain nombre d'experts mais aussi des représentants de la population active."

"L'obligation vaccinale sur l'ensemble de la population relève des compétences fédérales", a-t-il rappelé. "Or, au fédéral, le Premier ministre (Alexander De Croo) et le ministre de la Santé (Frank Vandenbroucke) se sont exprimés publiquement contre la vaccination obligatoire. Mais je ne pense pas que le débat est clos. Il faut encore le faire mûrir. A ce stade, aucun pays démocratique n'a rendu la vaccination obligatoire", a-t-il constaté.

Alain Maron a également défendu le travail de terrain de la Région bruxelloise pour augmenter le taux de vaccination contre la Covid-19, inférieur à celui des deux autres Régions, dénonçant des "positionnements médiatiques" extérieurs à l'exécutif régional. "Les premières antennes décentralisées ont été déployées en juin à Molenbeek. Les articulations avec les communes sont permanentes et les bourgmestres le savent, mon téléphone est ouvert !" Selon Alain Maron, le travail de terrain "rencontre les objectifs qu'on s'était fixé". "Par contre, il n'y a pas assez de gens qui se rendent d'eux-mêmes dans les centres de vaccination encore ouverts. Là, ça tourne moins bien que ça le devrait." Le ministre a enfin indiqué que la proportion de personnes vaccinées hospitalisées était "négligeable".

Le gouvernement wallon doit se réunir jeudi et prendre position sur l'instauration du dispositif dans les prochaines semaines. Selon Christie Morreale, il existe un "consensus entre les ministres wallons" sur la mise en oeuvre du pass sanitaire, y compris de la part des ministres MR. "Oui, je pense que tout le monde sait que l'on va vers un CST." La ministre a évoqué une entrée en vigueur "dès que l'accord de coopération est voté. Ça peut être rapide. Ça pourrait être dans les quinze jours après la décision."L'objectif est de l'instaurer dans l'ensemble des secteurs énumérés lors du Comité de concertation de vendredi dernier. "Le Covid Safe Ticket est demandé par beaucoup d'organisateurs dans les secteurs de l'horeca et de l'événementiel. Dans le secteur culturel, ils l'appliquent même avant que la règle ne soit en vigueur. Je crois que ça rassure les gens, ça contribue à la sécurité sanitaire. Globalement, cela permet de retrouver une vie plus normale et d'éviter la transmission du virus. Oui, il faut l'appliquer aux secteurs proposés, comme dans les autres pays. Dans la majorité des pays européens, cela s'est passé de manière très harmonieuse."En attendant, les 24 bourgmestres de l'arrondissement de Liège ont donné leur feu vert pour l'imposition du Covid Safe Ticket (CST) lors des grands rassemblements, écrit SudPresse mercredi. La jauge n'a cependant pas encore été fixée. Belga