Laurence Boon est professeure, médecin clinicienne et coordinatrice du centre de malformations vasculaires des Cliniques universitaires Saint-Luc à Bruxelles. Professeur de génétique à l'Institut de Duve de l'UCLouvain, Miikka Vikkula est également investigateur au WEL Research Institute.

"Ils sont unis depuis 30 ans dans le travail et dans la vie, et représentent un exemple de vocation biomédicale, travaillant sans relâche pour améliorer le quotidien de patients souffrant de maladies mal comprises", souligne le FNRS. Tous deux ont largement contribué à une meilleure compréhension des maladies vasculaires orphelines, et ont engrangé des avancées thérapeutiques "significatives".

L'origine des anomalies identifiée

Les malformations ou anomalies vasculaires font partie des maladies rares : environ trois personnes sur 1.000 en souffrent. À 80 % d'origine génétique, ces amas de vaisseaux mal formés entraînent une circulation sanguine anormale dans les régions concernées (n'importe quel tissu ou organe), provoquant douleurs chroniques et saignements. Handicapantes et extrêmement douloureuses, ces maladies parfois mortelles touchent tant les adultes que les enfants.

Grâce à la complémentarité de leurs équipes de recherche, Miikka Vikkula et Laurence Boon ont compris l'origine et le mécanisme de la majorité de ces anomalies vasculaires. Ils ont notamment découvert que ces malformations peuvent être soignées grâce à un médicament (le Sirolimus). Ils ont également réussi à traiter une malformation in utero en administrant le traitement à la maman pendant sa grossesse - ce qui constitue une première mondiale. Des centaines de patients ont déjà pu bénéficier de ces avancées cliniques en plein essor.

Laurence Boon est professeure, médecin clinicienne et coordinatrice du centre de malformations vasculaires des Cliniques universitaires Saint-Luc à Bruxelles. Professeur de génétique à l'Institut de Duve de l'UCLouvain, Miikka Vikkula est également investigateur au WEL Research Institute."Ils sont unis depuis 30 ans dans le travail et dans la vie, et représentent un exemple de vocation biomédicale, travaillant sans relâche pour améliorer le quotidien de patients souffrant de maladies mal comprises", souligne le FNRS. Tous deux ont largement contribué à une meilleure compréhension des maladies vasculaires orphelines, et ont engrangé des avancées thérapeutiques "significatives".Les malformations ou anomalies vasculaires font partie des maladies rares : environ trois personnes sur 1.000 en souffrent. À 80 % d'origine génétique, ces amas de vaisseaux mal formés entraînent une circulation sanguine anormale dans les régions concernées (n'importe quel tissu ou organe), provoquant douleurs chroniques et saignements. Handicapantes et extrêmement douloureuses, ces maladies parfois mortelles touchent tant les adultes que les enfants.Grâce à la complémentarité de leurs équipes de recherche, Miikka Vikkula et Laurence Boon ont compris l'origine et le mécanisme de la majorité de ces anomalies vasculaires. Ils ont notamment découvert que ces malformations peuvent être soignées grâce à un médicament (le Sirolimus). Ils ont également réussi à traiter une malformation in utero en administrant le traitement à la maman pendant sa grossesse - ce qui constitue une première mondiale. Des centaines de patients ont déjà pu bénéficier de ces avancées cliniques en plein essor.