Pour rappel, la dengue est une maladie tropicale qui peut être transmise par deux espèces de moustiques: les Aedes aegypti, également vecteurs du virus de la fièvre jaune, et les Aedes albopictus ou "moustiques tigres". Les symptômes de la dengue varient de la forte fièvre aux céphalées et douleurs musculaires, en passant par des nausées et vomissements. La plupart des patients guérissent en une semaine, mais des complications graves, voire mortelles, sont possibles. On estime à 10.000 le nombre de décès annuels imputables à la dengue dans le monde. En Belgique, 101 cas ont été recensés en 2022, principalement importés d'Asie.

Afin d'essayer de contenir le virus, des chercheurs de la KU Leuven ont administré un nouvel antiviral directement aux moustiques : l'objectif n'était pas de les traiter, mais de réduire la transmission de la maladie au sein d'une région donnée. "L'inhibiteur pan-sérotype du DENV JNJ-A07 a montré une activité puissante sur les modèles murins. On ne sait toujours pas si un médicament antiviral ingéré par les moustiques pourrait inhiber la réplication du virus et réduire ainsi la transmission à d'autres hôtes", expliquent-ils en préambule de leur étude parue dans Science Advances. "Nous avons étudié l'activité antivirale de JNJ-A07 lorsqu'il est administré dans le repas sanguin des moustiques Aedes aegypti. Le JNJ-A07 a bloqué la transmission du DENV-2 par les moustiques à la fois avant et après l'exposition. En outre, JNJ-A07 est resté dans le corps des moustiques pendant sept jours après le repas sanguin."

Une double protection

"Lorsqu'une personne prend le médicament et est ensuite piquée par un moustique, ce dernier ingère également le médicament via le sang. Nous avons étudié l'impact de ce processus sur le virus présent chez le moustique", explique le Pr Leen Delang, du département de microbiologie, immunologie et transplantation de la KU Leuven, co-auteure de l'étude.

Les résultats de l'étude révèlent un effet significatif de l'agent antiviral sur la charge virale des moustiques. "Contrairement à d'autres antiviraux testés dans des études précédentes, l'effet de ce médicament est très clair et persistant chez le moustique", précise Leen Delang. L'approche offre ainsi une double protection: la personne traitée est protégée et contribue simultanément à réduire la transmission du virus dans son environnement.

Pour rappel, la dengue est une maladie tropicale qui peut être transmise par deux espèces de moustiques: les Aedes aegypti, également vecteurs du virus de la fièvre jaune, et les Aedes albopictus ou "moustiques tigres". Les symptômes de la dengue varient de la forte fièvre aux céphalées et douleurs musculaires, en passant par des nausées et vomissements. La plupart des patients guérissent en une semaine, mais des complications graves, voire mortelles, sont possibles. On estime à 10.000 le nombre de décès annuels imputables à la dengue dans le monde. En Belgique, 101 cas ont été recensés en 2022, principalement importés d'Asie.Afin d'essayer de contenir le virus, des chercheurs de la KU Leuven ont administré un nouvel antiviral directement aux moustiques : l'objectif n'était pas de les traiter, mais de réduire la transmission de la maladie au sein d'une région donnée. "L'inhibiteur pan-sérotype du DENV JNJ-A07 a montré une activité puissante sur les modèles murins. On ne sait toujours pas si un médicament antiviral ingéré par les moustiques pourrait inhiber la réplication du virus et réduire ainsi la transmission à d'autres hôtes", expliquent-ils en préambule de leur étude parue dans Science Advances. "Nous avons étudié l'activité antivirale de JNJ-A07 lorsqu'il est administré dans le repas sanguin des moustiques Aedes aegypti. Le JNJ-A07 a bloqué la transmission du DENV-2 par les moustiques à la fois avant et après l'exposition. En outre, JNJ-A07 est resté dans le corps des moustiques pendant sept jours après le repas sanguin.""Lorsqu'une personne prend le médicament et est ensuite piquée par un moustique, ce dernier ingère également le médicament via le sang. Nous avons étudié l'impact de ce processus sur le virus présent chez le moustique", explique le Pr Leen Delang, du département de microbiologie, immunologie et transplantation de la KU Leuven, co-auteure de l'étude. Les résultats de l'étude révèlent un effet significatif de l'agent antiviral sur la charge virale des moustiques. "Contrairement à d'autres antiviraux testés dans des études précédentes, l'effet de ce médicament est très clair et persistant chez le moustique", précise Leen Delang. L'approche offre ainsi une double protection: la personne traitée est protégée et contribue simultanément à réduire la transmission du virus dans son environnement.