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Des gains d'efficacité sont attendus en hospitalisation à domicile. La convention concerne en première instance l'antibiothérapie et le traitement oncologique dans le milieu de vie du patient.48 millions sont affectés à des initiatives multidisciplinaires portant notamment sur les trajets de soins diabétiques et femmes vulnérables et troubles alimentaires chez l'adolescent.Parmi les modifications de la nomenclature à réaliser " rapidement ", pointons : la mise en oeuvre du dossier " Advanced care planning " (6,5 millions), la mise en oeuvre du dossier relatif à la visite du gériatre, du neurologue, du psychiatre et du neuropsychiatre au patient en MRS, la concrétisation d'une rémunération pour la pratique de l'euthanasie et l'octroi des honoraires forfaitaires aux médecins spécialistes qui participent au service de garde médicale dans l'hôpital,Sont prévues également l'adaptation de la consultation du pédiatre en cas d'hospitalisation d'enfants souffrant de troubles alimentaires, l'instauration d'une prestation HyFoSy, l'examen RMN sous anesthésie totale, l'asparaginase, et l'anesthésie lors d'une chirurgie de l'orbite.5,7 millions iront partiellement aux gardes de semaine et un autre montant à la revalorisation de la majoration de nuit pour les consultations aux urgences.Le MG sera aidé financièrement lorsqu'il est soutenu par une infirmière tandis qu'on financera un " starter " DMG pour les plus jeunes.Une approche globale est prévue pour la gestion de la pandémie virale actuelle et notamment des mesures pour accompagner le covid long et son cortège d'effets secondaires.En 2022, le budget des postes de garde de médecine générale s'élèvera à 36,4 millions d'euros, ce qui correspond à une hausse de 4,86 % par rapport au budget 2021. Le pourcentage de croissance entre 2020 et 2022 est de 30 %.À ce budget s'ajoute également un montant de 6,8 millions pour l'organisation des gardes de semaine. En principe, une trentaine de postes de garde pourraient ainsi être financés. A partir de 2024, après une évaluation du fonctionnement, un financement structurel approprié doit être prévu par le gouvernement.Le remboursement des frais Covid spécifiques supportés par les postes de garde de médecine générale sera maintenu en 2022.Avant fin 2022, la médico-mut en collaboration avec des experts de Sciensano, développera un outil didactique qui aidera les médecins généralistes à remplir les données des patients de manière complète et qualitative.À terme, le remboursement du DMG sera lié au respect d'un certain nombre de conditions de qualité formelle et portant sur le contenu.Un budget de 8,8 millions d'euros servira à étendre l'intervention majorée pour la gestion du DMG chez les patients chroniques, actuellement prévue pour la tranche d'âge de 45 à 75 ans, à la tranche d'âge de 30 à 85 ans.Une campagne sera lancée pour convaincre les 1 200 médecins n'ont toujours pas recours à la gestion électronique du DMG, qui est obligatoire à partir du 1er janvier 2021 à franchir le pas.Pour éviter les abus autour de la téléconsultation (15% du total en raison de la pandémie), il a été prévu que les téléconsultations ne peuvent avoir lieu qu'à la demande du patient, et que les médecins doivent entretenir une relation thérapeutique existante avec le patient.La réforme de la nomenclature corollaire d'un financement plus transparent des hôpitaux relativement aux suppléments d'honoraires se poursuivra afin de mieux différencier l'honoraire dans sa partie professionnelle et dans sa partie coût, c'est-à-dire la partie " honoraires médicaux destinés à couvrir tous les frais directement ou indirectement liés à l'exécution de prestations médicales " de la partie " honoraires destinés à couvrir la prestation du médecin ". Dans ce contexte, une attention prioritaire sera accordée aux secteurs comme la biologie clinique, l'imagerie médicale et la médecine nucléaire.Une liste de prestations totalement remaniée pourra ainsi être validée par le CTM et la Commission médecin-mutuelle pour fin 2022, sans toutefois que les lettres-clés et leur valeur soient encore déterminées. Les échelles de valeur relative de toutes les prestations pour les différentes disciplines seront fixées. Il sera particulièrement tenu compte de facteurs tels que le temps, la complexité et le risque."Le projet de loi portant des dispositions diverses en matière de santéactuellement au Conseil d'Etat, prévoit également la levée de l'interdiction d'appliquer le régime du tiers payant pour les consultations, visites et avis, ainsi que les situations exceptionnelles liées à cette interdiction. Cela signifie que l'application du régime du tiers payant sera toujours possible pour toutes les prestations des médecins, quel que soit le lieu où la prestation a été effectuée et quelle que soit la qualité du patient."Dans une première phase, les attestations électroniques d'incapacité de travail pourront être transmises par les médecins généralistes aux organismes assureurs, Medex et HR Rail. "Pour Medex et HR Rail, cela sera possible dès le premier jour d'incapacité de travail et pour les organismes assureurs, dès que la période d'incapacité dépassera 14 jours ou en cas de prolongation." Un codage du diagnostic sera possible.