Le Pr Isabelle Salmon, chef du Service d'Anatomie pathologie à Erasme, voit cette législation d'un bon oeil : "Cette nouvelle législation est une bonne nouvelle, elle fournit un cadre éthique et légal majeur pour la recherche scientifique. Il est évident que cet arrêté royal aura des implications directes sur la recherche médicale, les patients, les PME spécialisées en recherche et développement et sur le marché de l'emploi."

Travaux de recherche

En effet, dorénavant, tout laboratoire de recherche qui dispose d'un stock d'échantillons humains devra s'enregistrer en tant que biobanque. "Cela demande une logistique rigoureuse et des moyens qui sont inaccessibles pour certaines équipes de recherche de taille réduite. Le risque de voir le nombre de projets de recherche diminuer existe bel et bien. Nous avons donc imaginé, dès les prémices de cette législation, une structure faîtière au sein de l'hôpital Erasme et de l'ULB qui chapeaute et gère la notification pour tout le monde afin que nos scientifiques puissent continuer à faire une recherche de qualité et de pointe, peu importe leurs moyens", poursuit le Pr Salmon.

C'est le Conseil hospitalo-facultaire des biobanques (CBEU), présidé par le Pr Myriam Remmelink, qui se charge du contrôle qualité. Le CBEU "s'engage à prévenir la personne ayant fourni l'échantillon; et ce même des années plus tard, conformément à l'arrêté royal." Il regroupe les biobanques d'Erasme, du CHU Saint-Pierre, du CHU Brugmann et du CHU de Charleroi.

"Le CBEU s'engage également à fournir des échantillons humains aux petites et moyennes entreprises belges n'ayant pas de capacités d'accès à ce type de structure", conclut Isabelle Salmon.

Le Pr Isabelle Salmon, chef du Service d'Anatomie pathologie à Erasme, voit cette législation d'un bon oeil : "Cette nouvelle législation est une bonne nouvelle, elle fournit un cadre éthique et légal majeur pour la recherche scientifique. Il est évident que cet arrêté royal aura des implications directes sur la recherche médicale, les patients, les PME spécialisées en recherche et développement et sur le marché de l'emploi."En effet, dorénavant, tout laboratoire de recherche qui dispose d'un stock d'échantillons humains devra s'enregistrer en tant que biobanque. "Cela demande une logistique rigoureuse et des moyens qui sont inaccessibles pour certaines équipes de recherche de taille réduite. Le risque de voir le nombre de projets de recherche diminuer existe bel et bien. Nous avons donc imaginé, dès les prémices de cette législation, une structure faîtière au sein de l'hôpital Erasme et de l'ULB qui chapeaute et gère la notification pour tout le monde afin que nos scientifiques puissent continuer à faire une recherche de qualité et de pointe, peu importe leurs moyens", poursuit le Pr Salmon. C'est le Conseil hospitalo-facultaire des biobanques (CBEU), présidé par le Pr Myriam Remmelink, qui se charge du contrôle qualité. Le CBEU "s'engage à prévenir la personne ayant fourni l'échantillon; et ce même des années plus tard, conformément à l'arrêté royal." Il regroupe les biobanques d'Erasme, du CHU Saint-Pierre, du CHU Brugmann et du CHU de Charleroi. "Le CBEU s'engage également à fournir des échantillons humains aux petites et moyennes entreprises belges n'ayant pas de capacités d'accès à ce type de structure", conclut Isabelle Salmon.