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"Vus l'ambiance houleuse, les échanges incendiaires (et malheureusement hors sujet) tant sur les réseaux sociaux que par e-mails et les tentatives d'intimidation dont nous sommes l'objet, nous pensons sincèrement que le climat est trop violent pour assurer un débat constructif et sain", ont fait savoir les organisateurs au Soir, information reprise par 7sur7.be. Sur le thème, "Liberté d'expression, libre examen, vivre ensemble: malaise à l'ULB", le débat devait se tenir ce jeudi 1er mars sur le campus Erasme. Selon Le Soir toujours, " trois intervenants étaient initialement invités à prendre la parole jeudi: les professeurs Anne Morelli, Jean Bricmont et Jean-Jacques Jespers. Ceux-ci étant jugés trop proches de l'assistant de l'ULB Souhail Chichah, l'organisateur de l'action "Burqa Blabla", d'autres personnalités plus "neutres" devaient normalement participer au débat ".L'affirmation de Caroline Fourest selon laquelle " certains ont pris le pouvoir à l'ULB " semble donc se vérifier, à tout le moins en ce qui concerne une forme de pouvoir d'intimidation.