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Aujourd'hui, la prestigieuse école affiche cinq centres de recherche, 800 étudiants (dont 40% d'Africains) et 80 professeurs. Au sein du Pôle santé de l'ULB, son approche est résolument multidisciplinaire (ce encore aujourd'hui n'est pas anodin) et donc interuniversitaire tandis qu'elle cherche sans cesse des partenariats internationaux sans lesquelles une Ecole à prétention universitaire ne pèse plus grand chose de nos jours. Elle propose un Master en santé publique, des Masters complémentaires (comme la celui en médecine du travail) mais aussi de nombreux certificats de formation continue à la sauce bolognaise. Plus de 40 étudiants sont en passe d'obtenir un doctorat en sciences de la santé publique.Les cinq centres de recherche (CR) de l'ESP proposent des réflexions sur des sujets divers et variés dont le retentissement médiatique n'est pas toujours à hauteur de l'investissement, regrette le président de l'ESP, le Pr Alain Levêque. Qui rappelle, sous forme de supplique, que la recherche en santé publique est le parent pauvre de la recherche belge.Le centre de recherche en économie de la santé a planché notamment sur le financement hospitalier par pathologie qui a ses faveurs. Le CR l'a testé au sein du projet PACHA qui rassemble une quinzaine d'hôpitaux et l'expérience est concluante. Un compromis pourrait se dessiner avec les opposants à ce type de financement (l'Absym en tête) : honoraires purs toujours à l'acte et les coûts médicaux en "all-in".Notre dossier dans le Jdm n°2315.