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A la question de savoir ce qu'il répondrait aux parents inquiets qu'une politique antivaccins de "RFK Jr" pourrait mettre à risque leurs enfants, le futur président américain a déclaré lors d'une conférence de presse: "Je pense qu'il sera bien moins radical que ce que vous ne pourriez penser.""Je pense qu'il est ouvert d'esprit, ou je ne l'aurais pas mis là - il sera bien moins radical", a assuré Donald Trump depuis sa résidence Mar-a-Lago en Floride.Robert Kennedy Jr, neveu du président assassiné "JFK", a été un temps candidat indépendant à la présidentielle de novembre avant de se rallier à Donald Trump. Sa nomination doit faire l'objet d'un vote de confirmation au Sénat.Cet ancien avocat en droit de l'environnement a propagé des théories du complot sur les vaccins contre le Covid-19 comme sur de prétendus liens entre vaccination et autisme, et réclame l'arrêt de l'ajout de fluor dans l'eau courante, pourtant considéré comme une grande réussite sanitaire dans la lutte contre les caries dentaires.Malgré ses prises de positions hostiles aux vaccins , RFK Jr a assuré qu'il ne voulait pas retirer la possibilité de se vacciner aux personnes qui le souhaitent.Lundi, Donald Trump s'est également fait écho d'une augmentation selon lui des cas d'autisme ces dernières années."Il y a 30 ans, on avait -- j'ai entendu des chiffres comme un cas sur 200.000, sur 100.000, et maintenant j'entends des chiffres comme un cas sur 100 -- donc quelque chose ne va pas", a-t-il répondu à une question sur les affirmations de RFK Jr concernant ces liens supposés entre vaccination et autisme - largement réfutés par la communauté scientifique.Le futur président a toutefois affirmé être "un grand partisan" du vaccin contre la polio, mais a dit s'opposer à toute obligation vaccinale par les écoles."Je n'aime pas les obligations", a-t-il lancé.Donald Trump a en outre déclaré avoir parlé des prix des médicaments avec RFK Jr et les patrons de grandes entreprises pharmaceutiques, et qu'il allait les faire baisser "à des niveaux jamais vus auparavant"."Nous payons beaucoup trop, car nous payons beaucoup plus que les autres pays", a-t-il estimé.Le républicain a assuré que son administration allait "éliminer les intermédiaires" qui selon lui "gagnent plus d'argent que les entreprises pharmaceutiques".