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A la suite de la découverte de ce cas, une enquête épidémiologique a mis en évidence quelque 200 troupeaux qui ont été en contact avec le troupeau visé (que ce soit par voisinage de prairie, de troupeaux, animaux entrés dans le troupeau ou sortis de celui-ci ainsi que des contacts via les vétérinaires, les marchands ou les concours). Cette enquête a permis l'identification d'un 2e cas en Flandre.L'Agence Fédérale pour la Sécurité de la Chaîne Alimentaire (AFSCA) a informé ces exploitations que leur statut sanitaire était suspendu et des mesures qu'elles devaient prendre (interdiction de mise en prairie, bilans sérologiques réguliers, etc.).Le ministre attend dans les prochains jours un rapport de son administration pour évaluer l'impact global des mesures imposées. A l'heure actuelle, il n'a en outre pas eu connaissance d'autres résultats défavorables des tests menés.Depuis 2003, la Belgique jouit du statut de "pays indemne" de la brucellose. "Il est évidemment primordial pour notre agriculture que ce statut soit maintenu", a souligné M. Di Antonio.Quant aux indemnisations dues en raison de l'abattage d'animaux, elles relèvent également du fédéral et du Fonds de santé animale. Elles tiennent compte de la valeur de remplacement de la bête ainsi que de sa valeur bouchère, avec un plafond variant de 2.500 à 3.000 euros."L'entièreté de la perte ne sera pas couverte, d'autant plus pour les exploitations avec un gros potentiel génétique", a ajouté M. Di Antonio.