Chaque année, 8.500 personnes apprennent, en Belgique, qu'elle sont atteintes de ce cancer. Pourtant, cette maladie qui touche surtout les plus de 50 ans peut être facilement dépistée. De plus, une identification précoce permettrait de guérir 90% des patients.

Le dépistage comprend un test de selles. En Flandre, 550.000 personnes ont reçu ce test en 2016. Plus de la moitié ont participé à l'enquête et renvoyé un échantillon. Dans 6,6% des cas, le résultat était anormal et nécessitait un examen approfondi, soit une coloscopie.

"Ce sont de bons résultats" estime Luc Colemont, directeur de l'ASBL. "Mais il reste un marge de progression."

"Parmi les patients dont le résultat est anormal, 1 sur 7 ne poursuit pas les examens, alors que le résultat suggère justement un problème potentiel."

La même enquête menée en Wallonie et à Bruxelles témoigne également d'importantes différences régionales puisque dans ces régions, la participation ne s'élevait en 2017 qu'à 14,6% et 15,1%. "En comparaison avec la Flandre, la Wallonie et Bruxelles accusent un net retard. Il est grand temps d'y remédier", conclut le docteur Houbiers, membre fondateur de la Fédération liégeoise de cancérologie digestive.

Chaque année, 8.500 personnes apprennent, en Belgique, qu'elle sont atteintes de ce cancer. Pourtant, cette maladie qui touche surtout les plus de 50 ans peut être facilement dépistée. De plus, une identification précoce permettrait de guérir 90% des patients. Le dépistage comprend un test de selles. En Flandre, 550.000 personnes ont reçu ce test en 2016. Plus de la moitié ont participé à l'enquête et renvoyé un échantillon. Dans 6,6% des cas, le résultat était anormal et nécessitait un examen approfondi, soit une coloscopie. "Ce sont de bons résultats" estime Luc Colemont, directeur de l'ASBL. "Mais il reste un marge de progression." "Parmi les patients dont le résultat est anormal, 1 sur 7 ne poursuit pas les examens, alors que le résultat suggère justement un problème potentiel." La même enquête menée en Wallonie et à Bruxelles témoigne également d'importantes différences régionales puisque dans ces régions, la participation ne s'élevait en 2017 qu'à 14,6% et 15,1%. "En comparaison avec la Flandre, la Wallonie et Bruxelles accusent un net retard. Il est grand temps d'y remédier", conclut le docteur Houbiers, membre fondateur de la Fédération liégeoise de cancérologie digestive.