Les hôpitaux publics du réseau Iris risquent d'être fortement perturbés ce jeudi 8 novembre. "Trop de travail pour un salaire de misère", tel est le slogan du front commun syndical CSC-CGSP-SLFP qui a lancé un appel à la grève et à la manifestation dans les rues de Bruxelles. Une action qui a démarrée à 10h00 de la place Sainte-Catherine, au cours de laquelle un cahier de revendications sera déposé auprès du gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale.

Les syndicats des hôpitaux du réseau IRIS revendiquent une augmentation de 10% des salaires, un meilleur régime de pension et un management plus humain pour plus de bien-être au travail. Les administrations des 19 communes et des CPAS se sont jointes au mouvement, ce qui représente en Région bruxelloise entre 40 et 45 000 travailleurs.

"Notre revendication principale, c'est 10% d'augmentation au niveau salarial", explique Nadine Legreve, permanente syndicale au sein de l'hôpital Brugmann, interviewée par un journaliste de la RTBF. " Aussi les pensions, parce que vous savez qu'on doit travailler plus longtemps, donc les pensions et les remboursements des transports à 100%. Nous ne sommes remboursés qu'à 80%, donc il y a déjà ça aussi. Le bien-être au travail et le management, qui est en dessous de tout dans toutes les institutions et qui crée une tension terrible. On veut aussi revendiquer notre statutarisation. On entend dire qu'au fédéral il est question de rediscuter la statutarisation, et donc on veut quand même qu'on nomme les gens en service public."

Un mal-être général ?

Sur l'un des sites de l'hôpital public Brugmann, un journaliste de la RTBF, Tom Denis, a rencontré certains de ces travailleurs, qui témoignent. "Les infirmières qui sont là sont épuisées. Dès qu'il y en a une qui tombe malade, la charge de travail est encore plus lourde. On essaie de tenir le coup et de faire de notre mieux, mais on n'est pas heureuses dans ce qu'on fournit comme boulot." témoigne une infirmière. "Il y a un mal-être général. On nous demande par exemple de faire le travail de deux personnes. C'est énormément lourd au niveau médical, dans le secteur médical, en tout cas chez nous." ajoute une autre.

Les hôpitaux publics du réseau Iris risquent d'être fortement perturbés ce jeudi 8 novembre. "Trop de travail pour un salaire de misère", tel est le slogan du front commun syndical CSC-CGSP-SLFP qui a lancé un appel à la grève et à la manifestation dans les rues de Bruxelles. Une action qui a démarrée à 10h00 de la place Sainte-Catherine, au cours de laquelle un cahier de revendications sera déposé auprès du gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale.Les syndicats des hôpitaux du réseau IRIS revendiquent une augmentation de 10% des salaires, un meilleur régime de pension et un management plus humain pour plus de bien-être au travail. Les administrations des 19 communes et des CPAS se sont jointes au mouvement, ce qui représente en Région bruxelloise entre 40 et 45 000 travailleurs."Notre revendication principale, c'est 10% d'augmentation au niveau salarial", explique Nadine Legreve, permanente syndicale au sein de l'hôpital Brugmann, interviewée par un journaliste de la RTBF. " Aussi les pensions, parce que vous savez qu'on doit travailler plus longtemps, donc les pensions et les remboursements des transports à 100%. Nous ne sommes remboursés qu'à 80%, donc il y a déjà ça aussi. Le bien-être au travail et le management, qui est en dessous de tout dans toutes les institutions et qui crée une tension terrible. On veut aussi revendiquer notre statutarisation. On entend dire qu'au fédéral il est question de rediscuter la statutarisation, et donc on veut quand même qu'on nomme les gens en service public."Un mal-être général ?Sur l'un des sites de l'hôpital public Brugmann, un journaliste de la RTBF, Tom Denis, a rencontré certains de ces travailleurs, qui témoignent. "Les infirmières qui sont là sont épuisées. Dès qu'il y en a une qui tombe malade, la charge de travail est encore plus lourde. On essaie de tenir le coup et de faire de notre mieux, mais on n'est pas heureuses dans ce qu'on fournit comme boulot." témoigne une infirmière. "Il y a un mal-être général. On nous demande par exemple de faire le travail de deux personnes. C'est énormément lourd au niveau médical, dans le secteur médical, en tout cas chez nous." ajoute une autre.