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Dans ce guide, trois recommandations sont indiquées, communes aux médecins et aux pharmaciens.1.Plus de communicationLa communication entre les différents corps de métiers est primordiale, surtout au sujet d'un patient en détresse suicidaire.Par exemple, il est essentiel que les pharmaciens alertent les médecins lorsqu'ils se rendent compte qu'une même prescription a été réalisée par différents généralistes pour un même patient ou que celui-ci ne respecte pas les prescriptions émises en se rendant à la pharmacie bien plus vite que prévu", explique Thomas Thirion, Administrateur Délégué de l'asbl.2.Prendre du temps avec un patient jugé en détresse Ecouter son mal-être, en discuter et le réorienter au mieux vers d'autres professionnels de la santé, explique le guide. Le professionel de la santé peut par exemple contacter avec lui le Centre de prévention du suicide et d'accompagnement de l'abl Un pass dans l'impasse au 081/777.150.3. Etre un confidentLes médecins et les pharmaciens sont souvent les premiers confidents, et cette responsabilité n'est pas à minimiser. Ils jouent un rôle déterminant dans la suite qui sera donnée au traitement.Enfin, le Centre de référence de prévention du suicide conseille également de ne pas être dans de la prescription systématique d'antidépresseurs lorsqu'un patient est en mal-être mais de penser à la prescription de séances de psychothérapie. Il est recommandé pour les pharmaciens de sensibiliser les patients à retourner dans une officine les médicaments dont ils n'ont plus besoin ou les médicaments périmés qui se trouvent dans leur pharmacie personnelle.Lire également : Le suicide par médicament: sensibiliser, déstigmatiser